Historien et politologue, patriote progressiste et mondialiste originaire du Congo-Kinshasa ; Agrégé de l'enseignement secondaire supérieur, vit à Genève (Suisse)
Genève - Suisse
Passionnément marxiste, je crois à la révolution, à la radicalité et à la confrontation si on veut vraiment changer profondément l'ordre injuste des choses. Mais, par pragmatisme, je m'inscris dans la1…
militance réformiste ou socialiste. Quant à l'éclairage idéologique et politique, je suis persuadé que le discernement s'acquiert et s'aiguise à la lumière du débat contradictoire.
Entre Tshilombo et Kanambe, comme face à la peste et choléra les Congolais sont confrontés à un véritable choix cornélien. Mais, dans une perspective à court et moyen terme, il y a lieu d’y mettre des nuances pour qu’entre deux maux, choisir le moindre ! Entre Tshilombo et Kanambe, le moindre mal est celui qui évite la guerre civile au Congo et peut neutraliser le mal absolu incarné par l’autre.
Pour les patriotes congolais aujourd’hui, l’urgence consiste d’abord à faire émerger un mouivement patriotique fort pour neutraliser en priorité les ennemis internes ; notamment ces médiocres, jouisseurs, traîtres et stipendiaires à la solde des envahisseurs du Congo. Et, avec un front patriotique compact, ils peuvent juguler efficacement l’occupation et se réapproprier leurs terres souillées...
Par un geste patriotique simple, mais de grande classe, Tshilombo peut sortir le Congo de la crise et stopper les guerres dont le pays est victime. Ce geste de haute sagesse consisterait à céder le pouvoir aux églises chrétiennes déjà organisées et mobilisées autour de la CENCO et de l’ECC afin qu’elles pacifient le pays en assurant une courte transition politique vers des élections crédibles...
Depuis la présidentielle de 2018, Fayulu a incarné une ligne vertueuse de la politique au Congo. De nombreuses personnes, dont Serge Welo entre autres, ont sacrifié leur vie pour défendre cette vision. En s’alignant sinistrement à la traîne de Tshilombo ce 5 juin 2025 en vue de constituer un nouveau front politique, le Président élu trahit-il certains et se met-il du bon côté de l'histoire ?
L’ampleur et l’enthousiasme réservés au discours de Kanambe montrent à quel point la bande à Tshilombo fait désormais l’unanimité contre elle. Allié aux conquérants éclairs du Kivu et soutenu par tous les Tutsis, l’imposteur confirme qu’il a assez d’atouts décisifs pour renverser ce régime des jouisseurs désormais à son crépuscule et il en est bien résolu. Compte à rebours définitivement déclenché
Par ses turpitudes, Tshilombo est une catastrophe pour la RDC. Ses alliances politiques illisibles, notamment avec le Rwanda, accélèrent la balkanisation du Congo. Après ses illusions diplomatiques, cet usurpateur, traître, incompétent, jouisseur… et stipendiaire à la solde de Kagamé doit dégager. Aux élites congolaises de se mobiliser dans une révolution militaire patriotique pour l’y contraindre
Insolence, avec laquelle l’OTAN poursuit sa guerre par procuration en Ukraine, pourrait brusquer son implosion et la marginalisation de l’Occident dans un monde qui se veut pacifiste et multipolaire. Au cœur des BRICS, la douce Chine a déjà ravi aux USA les prestigieux rôles de matrice et catalyseur de raffinement de la civilisation universelle et d’amplification sans violence de la mondialisation
Pour futur Président du Conseil de sécurité, visite au Congo sous Occupation depuis trente ans, avec 15 millions de victimes, s’annonce comme une prospection préventive au débat sur la violation autant du Droit international que des Droits de l’Homme. Comment l’évoquer sans déchaîner les allergies des envahisseurs et de leurs commettants ? Voilà qui s’est avéré une gageure périlleuse à relever…
La Guerre en Ukraine illustre l’échec de la construction d’une civilisation universelle. Celle, telle que la souhaitait Kennedy, basée sur le progrès et la cohabitation pacifique. A voir de près, des origines aux enjeux actuels du conflit, l’Occidentanie en est le principal instigateur. Aussi, c’est elle qui en a aussi les clefs du dénouement. Si elle le décide, celui-ci ne serait qu’instantané…
Libérateurs congolais et Panafricanistes de tout bord, projection à Genève de L’Empire du silence, suivie du débat, auquel participent des fonctionnaires onusiens ayant milité pour la publication des Rapports Garretón et Mapping, est une occasion à exploiter pour confronter la joyeuse Occidentanie à ses outrecuidances, à son arrogance et au discrétionnisme qu’elle étale avec délirante effronterie