Historien et politologue, patriote progressiste et mondialiste originaire du Congo-Kinshasa ; Agrégé de l'enseignement secondaire supérieur, vit à Genève (Suisse)
Genève - Suisse
Passionnément marxiste, je crois à la révolution, à la radicalité et à la confrontation si on veut vraiment changer profondément l'ordre injuste des choses. Mais, par pragmatisme, je m'inscris dans la1…
militance réformiste ou socialiste. Quant à l'éclairage idéologique et politique, je suis persuadé que le discernement s'acquiert et s'aiguise à la lumière du débat contradictoire.
Le régime congolais actuel accuse Joseph Kabila d’être un agent rwandais infiltré, né sous le nom d’Hippolyte Kanambe. Ce récit nationaliste, aux relents xénophobes, d’imposture à l’encontre de l’ancien chef d’Etat vise à délégitimer son règne, justifier les poursuites judiciaires en cours contre lui et la confiscation de ses biens ainsi qu’empêcher son retour dans l’arène politique congolaise.
Énormité gouvernementale et pléthore de conseillers à la Présidence sont le résultat d'un mélange de facteurs historiques et de la nature hédoniste de l’ethnocratie cleptocrate régnante trop axée sur le clientélisme, les nominations récompensatoires et des mécanismes bancals d’une gouvernance où l’inflation de postes sert à diluer prévarication, détournements et dilapidation des deniers publics…
La gestion de crises, loin d’être une contrariété, est alors un ressort de la stratégie du régime de l’usurpateur Tshilombo. Elle permet d’installer une dynamique de gouvernance par intimidation, où chaque nouvelle difficulté justifie des mesures fortes et une concentration étendue et amplifiée du pouvoir. Les crises sont ainsi au service d’une stratégie de consolidation et expansion et du régime
Face à tant de souffrances et dans une conjoncture si explosive, des appels se multiplient pour une transition sans le faussaire et incurable pillard Tshilombo. Une transition sans l’ethnocrate Tshilombo ouvrirait la voie à un processus inclusif de réconciliation nationale, en intégrant toutes les forces vives de la nation dans un projet commun de refondation et de reconstruction
Comment exclure la conjecture d’un machiavélique théâtre cachant un plan ourdi pour balkaniser légalement le Congo avec la filouterie et complicité agissantes de ses propres fils ? En effet, de Luanda à Washington, en passant par Nairobi et Doha, force est de constater que Tshilombo est à l’initiative des accords qui finissent constamment par enlever légalement des prérogatives majeures au Congo
Impossible d’imaginer la crise congolaise actuelle se résoudre par des moyens pacifiques. Car, Nangaa et l’AFC/M23 ne contestent pas seulement la légitimité de Tshilombo à gouverner le Congo ; ils se présentent aussi comme la seule alternative crédible pour recouvrer la souveraineté et l’intégrité du pays ainsi que restaurer l’autorité de l’Etat sur tout le Congo…
En quête hystérique de rétro-commissions, Ministre Budimbu multiplie des délits d’autant plus graves et plus dommageables, qu’ils pénalisent, non seulement le sport congolais, mais aussi tout le pays. C’est l’un des cleptocrates hédonistes qui arrivent au comble de la prévarication. L’affligeant concussionnaire semble se comporter en un intouchable assuré. Persuadé que rien ne peut lui arriver...
Le silence de Tshilombo face à la réouverture unilatérale des frontières de Bunagana sous la présence jubilatoire du M23 démontre qu’il est à l’origine de la résurgence de ce mouvement rebelle, M23, et de mèche avec les agresseurs du Congo en échange de juteuses rétro-commissions...
S’il y a encore des patriotes combattants au Congo, l'Accord de paix de Washington entre la RDC et le Rwanda leur offre, à condition de savoir et de pouvoir l’exploiter stratégiquement et bon escient, une vraie opportunité de viser une victoire d’étape et d’envisager, in fine, la Libération totale du Congo…
Émanant d’une série de deals litigieux, qui ont permis au receleur Tshilombo d’accéder au pouvoir, l’Accord de Washington ratifie ces antécédents et est une duperie qui offre une belle illustration du théâtre machiavélique en politique. Car, il semble avoir été orchestré de manière à institutionaliser l’emprise rwandaise sur les richesses du Congo et étouffer vérité et justice pour les victimes