Commenter les tweets (ici du secrétaire d'Etat Gabriel Attal) n’est pas dans mon habitude, mais parfois ils révèlent tant de cynisme qu’il est nécessaire de dénoncer un état d’esprit.
De la jalousie, élément central du discours de Macron et de ses partisans, qui laisse entendre que la "passion égalitaire" se réduirait à de la "jalousie sociale".
La démocratie directe est un bel idéal, si elle prend forme en tant qu’assemblées générales décisionnaires dans la construction de revendications, de mandats donnés à des porte-parole pour se rendre à des coordinations sur la base des décisions prises, avec une éventuelle remise en cause des personnes mandatées si elles s’éloignent de leur mandat.
Macron a été scolarisé dans un collège jésuite à Amiens. Comme on le sait, les Jésuites sont réputés pour enseigner l’art de la rhétorique, en gros l’éloquence et l’art de manier deux propositions contradictoires dans le discours, le « et en même temps » macronien.
Commentaire sur son allocution du 11 décembre 2018.
Ce mouvement né en novembre 2018 se poursuit de samedi en samedi. Se disant au départ apolitique, il se politise à vitesse grand V, tout en rejetant les velléités de récupération. Il survit aux accusations de racisme, homophobie, ultra-violence, complotisme par lesquelles le gouvernement tente de le discréditer.
Combattre le racisme, cela va de soi. Mais il est important de comprendre, voire actualiser les notions.
Il faut en parallèle appréhender comment ces notions anti-racistes peuvent être utilisées abusivement pour discréditer certaines catégories de la population (cf le mouvement des gilets jaunes).
Fait suite à l'article "Par quoi commencer ?" où j'écrivais :
L’idée de « cotisation » est assez partagée, malgré les attaques des libéraux qui assimilent les cotisations sociales à des « charges ». Mais faites un sondage autour de vous pour expliquer qu’une personne n’ayant jamais cotisé bénéficie néanmoins d’avantages égaux, le résultat sera sans appel.