Par YVES FAUCOUP
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On nous annonce depuis quelques jours un « frémissement » : la croissance pourrait être légèrement plus élevée que prévu, les start-up ont le vent en poupe (le patron des Pigeons fait même la bise à François Hollande), l’investissement repart, le commerce extérieur s’améliore, la consommation des ménages ne faiblit pas
Mon texte critique * sur une manifestation paysanne, menée par la FNSEA, qui s’est déroulée à Auch le 10 décembre et qui mettait en cause la PAC et les pressions de toutes sortes « environnementale, sociétale, administrative et fiscale », m’a valu quelques réactions.
Social en vrac n°19Corruptions en tout genre, Edgar, les lobbys et le Comté, Protection de l’enfance et répression contre l’homosexualité, Enseignant : flic et assistant social
Social en vrac n°18
Valeurs actuelles et les invisibles, Valeurs actuelles et Dieudonné, Tomboy ou comment un « garçon manqué » obsède les intégristes, Le cynisme de Crésus, Au RSA, il veut racheter Pétroplus
La manifestation du 2 février a donc obtenu du gouvernement le retrait de la loi sur la famille. Parce que le pouvoir redoute un feuilleton de la rue qui compliquerait la mise en place de ses réformes libérales dans le domaine économique, il décide de reculer
Cette phrase tout en finesse résonne à l’unisson avec celle de Laurent Fabius qui demandait, si Ségolène Royal était candidate à la présidentielle en 2007, « qui va s’occuper des enfants ? »
Nathalie Kosciusko-Morizet a fait le buzz en se faisant photographier le 24 décembre, blouson de cuir, cheveux au vent, fumant une cigarette avec des SDF dans le 14ème arrondissement à Paris.
J’ai évoqué ici, début décembre, le film Se battre réalisé par Jean-Pierre Duret et Andrea Santana, qui avait été présenté par le réalisateur à Auch dans le cadre du festival Indépendance(s) & Création. Ce film rend compte de la précarité, de la pauvreté que subissent beaucoup de nos concitoyens, sans que les médias ne s’en fassent souvent l’écho, sauf pour se donner un peu bonne conscience. Là, les cinéastes ont passé du temps auprès des habitants de Givors (Rhône) qui galèrent au quotidien, et ils ont capté leur parole.