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Si les collapsologues n’ont pas gagné leurs lettres de noblesse scientifique, des chercheurs leur donnent du grain à moudre en envisageant désormais une extinction de l’humanité sous les assauts du dérèglement climatique. Ils estiment que le Giec s’est focalisé sur des hypothèses trop optimistes pour favoriser le consensus de l’accord de Paris. La diplomatie adoucit les mœurs pas les canicules.
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Les super riches tiennent leurs citadelles et cultivent leur caste. Les bourgeois, petits et grands, bien plus nombreux, se veulent leurs obligés et sont le ventre mou du capitalisme. Une masse accrochée à ses dérisoires privilèges, mais inamovible lorsqu’il s’agit de travailler en commun pour faire front au capitalisme destructeur et aux fléaux écologiques. Alors, pensez ! une révolution…
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L’agriculture industrielle se dessèche et veut des bassines. Certes, le changement climatique nous éclate brutalement à la figure. Mais c’est oublier les erreurs destructrices de cette agriculture hors nature ces six dernières décennies et les avertissements des mondes scientifique et écologique. Les bassines ne pourront rien pour les exploitants, les haies et les mares, si.
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Le vernis démocratique de Mélenchon vient encore de sauter et c’est insupportable quand il est censé emmener un programme de gauche et ses différentes composantes. Nier le droit des Taïwanais à vivre démocratiquement, à distance d’une Chine, plus autocratique que république, est disqualifiant à moins que l’ambition à peine cachée du tribun soit d’obtenir un pouvoir à la Xi.
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Après un XXe siècle sur le reculoir, les religieux de tout poil reviennent en force dans les coulisses du pouvoir, portés notamment par les populations que le capitalisme a jetées dans la misère. Mais sur tous les continents, les fondamentalistes prennent toute leur part dans le recul des droits des femmes ou des minorités, dans l’installation d’autocraties ou dans les conflits les plus sanglants.
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Alors que le système républicain vire au cirque, il est peu probable que des représentants, mal élus, absorbés par leur course aux strapontins, se liguent pour éteindre l’incendie qui ronge notre maison.
Se pose donc la question de l’entrée en résistance et de sa forme, dans ce qui ressemble bien à une guerre mondiale menée par une minorité dominante contre l’humanité plébéienne.
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Dans le système actuel, voter c’est faire acte de soumission à un représentant qui, inévitablement, dira « JE », un professionnel de la course au pouvoir, un compétiteur taillé pour dominer. Les programmes n’y sont plus obligatoires mais les partis sont des machines de guerre. Or la fonction et la classe sociale transforment leurs détenteurs et membres, ouvrant la voie à tous les abus de pouvoir.
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L’inclinaison à massacrer sans raison vitale ses semblables est une constante chez l’Homme, une sorte de misanthropie congénitale. Aujourd’hui, ce talent s’exerce industriellement, sur toute la planète, sur tout le monde vivant. Du champ de bataille au lac de haute montagne en passant par les fournaises du bouleversement climatique, l’homme industriel assassine la vie.
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L’atrocité de civils ukrainiens écrasés sous les bombes ne suffisant pas, d’autres cohortes humaines, de par le monde, vont souffrir de la faim et en mourir. En cause, le grenier à blé de la mondialisation est en guerre mais surtout, partout, les paysans de l’agriculture vivrière ont été méthodiquement éradiqués par cette même mondialisation des marchés de matières premières agricoles.
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Macron 1er a dirigé ce pays comme n’importe quel pédégé de l’ère néolibérale, préservant bénéfices et dividendes en temps de crises et avec un management violent des ressources humaines et populaires. En face, avec Le Pen, ce sont les cancers du racisme, de l’intolérance et de l’autocratie qui métastasent lentement notre société. Une hydre à deux têtes qu’il faut abattre par la démocratie locale.