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La société d’hyper-consommation et de la richesse cumulée, promue par Macron au nom de la sainte croissance et du bizness, a généré une hyper-frustration parmi les classes perdues des périphéries. Les sans-culottes, poussés au feu par complotistes et libertariens, sont aux portes de Paris aux cris de liberté individuelle et pouvoir de consommer en rond. Pas de quoi reconstruire une autre société.
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Nos réacteurs nucléaires sont en train de sombrer dans une dégénérescente vieillesse ; nos EPR s’embourbent dans une piteuse médiocrité et les docteurs Folamour de la fusion, à supposer qu’ils réussissent, précipiteraient l’autodestruction de notre société de consommation par un effet rebond spectaculaire. Une aubaine pour les hommes les plus riches de la planète, un désastre pour les autres.
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Vaut-il mieux un mensonge enguirlandé qu’une vérité qui désespère ? Les vitrines illuminées, les publicités criardes, les queues énervées aux caisses et la frénésie de clics acheteurs permettent de se shooter à crédit pour ne pas voir le désastre de consumation que sont devenues les fêtes de fin d’année, en attendant la fin d’un monde. Le Père Noël est vraiment une ordure.
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[Archives] Alors qu’une pétition populaire vient de dépasser les 100 000 signatures pour réclamer une meilleure régulation de la chasse et qu’une commission de contrôle se met en place au sénat, Willy Schraen, président de la fédération de chasse, lance la contre-offensive et veut gendarmer les autres usagers de l’espace rural. Les chasseurs en auxiliaires de Darmanin, il fallait oser.
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La démocratie représentative est en faillite. Le pouvoir, composé d’élus au rabais faute de votants, ne représente que trop souvent ses propres intérêts de domination ou ceux de lobbies, économiques, financiers, religieux. Telle une royauté au bord du gouffre, ce régime s’accroche à ses privilèges, oblitérant toute alternative démocratique, laissant place à des relents nationalistes fétides.
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[Rediffusion] Les hypers riches vont de palaces en hôtels particuliers. Les pauvres s’entassent dans les ghettos de banlieue et le métro. Les membres de la classe moyenne se calfeutrent en partie dans des cantonnements résidentiels, accrochés à leur carré de gazon et à leur échelon social. Dans ces lotissements, on envie les riches, on ignore les pauvres et on snobe l’écologie.
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La flambée des prix de l’énergie pétrolière vient à point pour qui sait attendre. Macron et tout ce que notre startup nation compte de technicistes, scientistes et lobbies sautent sur l’occasion pour nous redessiner un avenir riant et rayonnant du nucléaire. Plus que l’avenir, j’y vois un retour vers le futur tout aussi mensonger qu’on nous promettait dans les années 1970.
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La Révolution n’a pas réussi à abattre la domination de l’Église et du clergé. Les crises et Marx n’ont pas réussi à abattre la domination des capitalistes. Les lanceurs d’alerte n’ont pas réussi à abattre la domination des Gafam et la surveillance d’état. #Metoo n’a pas réussi à terrasser la domination du patriarcat. Pourquoi voulez-vous que ça change ? Le nœud coulant ne fait que se resserrer.
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Dès la fin du premier confinement, nombre de citadins privilégiés ont migré vers les vertes campagnes, avec parfois un décalage entre la carte postale épinglée au-dessus de leur bureau et ce qu’ils ont à entendre, respirer et voir depuis leur nouveau jardin tondu au cordeau. Qu’ils soient touristes, résidents secondaires ou réfugiés Covid, l’acclimatation est parfois difficile.
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Un parasite ou l’homme lui-même est capable de tuer la poule aux œufs d’or qui le maintient en vie, en bref d’épuiser le système vivant qui l’héberge, jusqu’à ce que sa propre mort s’ensuive. Ainsi de la non-réaction de l'Humanité face au bouleversement de sa biosphère. Un drame difficilement concevable pour l'homme moderne et les explications à ce « suicide » peinent à émerger.