Je suis comme le hérisson : une tête sympa et des piquants pour avertir les importuns, les agressifs, les m'as-tu-vu... J'aime le hérisson.
De mon coin de bocage, j'observe le Monde en espérant ne pas1…
finir sous la botte d'un capitaliste, d'un autocrate, de Big Brother...
Photo : Franco Dal Molin flickr CC BY-SA 2.0
La pandémie nous submerge et nous donne un avant-goût d’effondrement. Il est difficile de se projeter au delà de la journée en cours. Mais même claquemurés, il ne nous est pas interdit de rêver, de réfléchir à l’après, de rassembler nos forces pour faire triompher un nouveau monde.
Face à une pandémie mondiale, on aurait pu attendre une réponse internationale coordonnée, sinon une mondialisation des solidarités. C’est plutôt la débandade. Victimes ? En vrac : les boomers, les retraites par capitalisation, les stocks de papier toilette, les rentiers...
Le calendos au lait cru, le vrai, vient de sauver sa peau après avoir failli être croqué par les industriels, Lactalis en tête. Mais les fromages de terroir ont bien du mal à garder leur identité. Même les labels sont à prendre avec des pincettes.
L’agriculture industrielle crie à la maltraitance (agribashing). Les actions discutables de certains militants ne doivent pas faire oublier qu’une proportion importante de la population ne supporte plus les scandales sanitaires, les intoxications aux pesticides jusque dans leurs maisons et la maltraitance des animaux. Tandis que des paysans heureux éclosent à nouveau un peu partout.
Quand la mondialisation charrie des virus ça fait tousser les financiers. Quand elle favorise les échanges musicaux et les messages de paix, ça fait danser les peuples.
Pour le lobby de l’agrochimie, pouvoir vendre en toute liberté aux pays en développement des pesticides reconnus dangereux pour l’Homme par la communauté scientifique internationale et interdits en Europe, fait partie des Droits de l’Homme.
Depuis qu’il est Homo Sapiens, l’Homme a multiplié les erreurs qui n’ont fait que compliquer sa vie au point qu’il y a perdu sa liberté de chasseur-cueilleur et détruit sa biosphère.
Le vainqueur du Dakar a conservé la tête, le rallye pétaradant a fini son cirque au pays des décapitations tandis que ASO, l’organisateur, a fait le plein de pétro-dollars tout en larguant 40 000 t de CO2.
Les ultra-libéraux climato-sceptiques du gouvernement australien, ont de plus en plus de mal à justifier leur idéologie face aux tempêtes de feux qui ravagent leur pays. Et l’Australie n’est qu’une maison en feu au milieu du village Terre.