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A droite et à l’extrême-droite, le personnage de Donald Trump est admiré. Il correspond à celui de l’homme fort qui fait plier le monde à sa volonté. Les propos tenus le 19 février 2025 par Donald Trump sur le président légitimement élu d’Ukraine heurtent profondément, mais ne font que confirmer la personnalité réelle du président américain, celle d’un vaniteux doublé d’un lâche.
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Les parallèles historiques constituent toujours des exercices hasardeux, néanmoins la mémoire de l’histoire européenne de la fin des années 1930 conduit à tisser des liens avec le contexte actuel, qu’il s’agisse de la guerre d’agression menée par Poutine contre l’Ukraine ou des tractations opaques que la nouvelle administration Trump engage avec l’agresseur, sans convier l’agressé.
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L’annonce par Jordan Bardella de la proposition de réserver quelques postes dits « sensibles » à des non binationaux, peut sembler anecdotique. Elle est pourtant révélatrice, tout à la fois des objectifs anciens de ce parti et de la méthode qu’il envisage de mettre en œuvre. Elle doit être repoussée avec la plus extrême vigueur.
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Par cette décision inconsidérée de dissoudre l’Assemblée nationale, Emmanuel Macron vient sans doute d’activer une machine qui va le dépasser et le pays qu’il dirige par-là même. Une dissolution est un acte grave, il ne peut se faire à la légère, en méprisant le vote intervenu en juin 2022.
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Les élections législatives de juin 2022 avaient ouvert une opportunité, celle de gouverner en s'appuyant sur des compromis politiques. Cette approche possible s’inscrivait en rupture avec les traditions politiques nationales. La dissolution décidée par le Président de la République met fin à cette expérience, mais pourrait l’y ramener très vite, en position d’extrême faiblesse.
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Depuis l’agression de l’Ukraine par la Russie de Poutine, le 24 février 2022, de nombreux leaders d’opinion arguent que la France se fourvoie en aidant militairement l’Ukraine, que ses intérêts sont ailleurs, qu’envisager toutes les possibilités, comme cela a été évoqué le 26 février 2024 par le Président de la République serait pure folie. Pour autant, s’agit-il d’aventurisme ou de réalisme ?
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Rien de commun entre le Conducator roumain, Ceausescu, et Poutine. Le premier était le tyran d’un régime totalitaire, quand le second est élu « démocratiquement » sans discontinuer depuis 2000 jusqu’en 2036, si l’on excepte la période, de 2008 à 2012. Rien de commun entre le « Génie des Carpates » qui appauvrit son pays et Poutine qui remit son pays sur l’échiquier des relations internationales ?
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Les élections législatives ont délivré un résultat inattendu conduisant à une majorité relative pour Ensemble. Les analyses pointent, soit le rejet d'E. Macron, soit le blocage des institutions. La séquence politique qui s'ouvre est périlleuse, mais offre des perspectives inédites de revitalisation des institutions démocratiques qui seront saisies, ou non, par le gouvernement et ses oppositions.
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Depuis que le père fondateur de la dynastie a accédé au second tour de la présidentielle en 2002, cela fait trois fois en vingt ans qu’un membre du clan familial se qualifie, avec la même idéologie mortifère et avec la même démagogie programmatique. Pour quelles raisons faut-il à chaque fois mobiliser des adversaires politiques pour faire barrage aux ennemis de la démocratie ?
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La guerre qui surgit sur le sol européen résulte d’un calcul, d’une préméditation. Celui qui en a froidement pris la responsabilité avait tout évalué : l’effondrement rapide de l’Ukraine, la division des démocraties, la frilosité des opinions publiques occidentales préférant un apaisement momentané au risque du conflit. Or, le conflit peut se retourner en boomerang contre le pouvoir du dictateur.