Précédé de secateurs-marcheurs, le spectacle de Simon Falguières « Molière et ses masques » s’est promené toute cette semaine dans des villages entre le Moulin de l’Hydre et Caen
L’actrice et metteure en scène Nadia Vonderheyden est décédée ce 11 avril emportée par la maladie à l’âge de 58 ans. C’est une perte immense pour le théâtre auquel elle avait voué sa vie, participant à plusieurs aventures déterminantes et signant de rares mais remarquables mises en scène .
Depuis le milieu des années 70, il était le décorateur puis aussi le costumier de Georges Lavaudant. Une fidélité réciproque et sans faille que seule la mort pouvait rompre. Elle vient de passer à l’acte : Jean-Pierre Vergier est mort hier d’une crise cardiaque dans sa quatre vingt unième année.
Dans le Belvédère, sa petite maison à Montfort-L’Amaury, Maurice Ravel vivait seul avec une gouvernante. Dans « Ravel » Jean Echenoz évoque incidemment cette dernière. Julien Fišera la met en scène avec le compositeur tout au long de sa pièce « Dans le Cerveau de Maurice Ravel ». Un régal
Disant s’inspirer de Roland Barthes, le metteur en scène flamand associe en un seul acteur les rôles de Titus et Antiochus. Un pari osé mais, à l’épreuve de la scène, peu convaincant. Hélas !
Stanislas Nordey est un boulimique lecteur de pièces de théâtre. Georges Feydeau est un auteur de théâtre increvable. Si Nordey est plus porté vers des pièces contemporaines , il ne dédaigne pas se rafraîchir la mémoire et le cervelet en asticotant le répertoire. Il avait monté « La puce à l’oreille » de Feydeau il y a vingt ans, il récidive avec « L’hôtel du Libre-échange ». Irrésistible
Jeune autrice repérée par Théâtre ouvert, Marine Chartrain a écrit « Lac artificiel », l’errance de deux amies interprétées par la seule Maëlys Ricordeau. Une magnifique proposition de la metteure en scène Céleste Germe
Les acteurs et metteurs en scène Maurin Ollès et Pierre Maillet, à nouveau réunis, s’aventurent dans les méandres d’un roman d’Alain Guiraudie où le désir homosexuel suinte jusqu’au fond des forêts autour du village de Gogueluz, ses habitants, ses jalousies, ses meurtres et son curé en rut
Femmes violées, enfermées, héritières, boulimiques ou errantes ont animé la neuvième édition de WET, le festival de la « jeune création » au Centre Dramatique National de Tours.
Il est rare de voir une même grande pièce de théâtre contemporaine montée deux fois dans la même saison et de façon opposée. C’est le cas de « L’amante anglaise » de Marguerite Duras. Après Jacques Osinski, Emilie Charriot. Après Sandrine Bonnaire, Dominique Reymond dans le rôle de Claire Lannes, toutes les deux assises sur une chaise et entourées de grands acteurs