Festival d’Avignon. Orchestré par l’artiste libanais Ali Chahrour, le spectacle « When I saw the sea » (Quand j’ai vu la mer) met en scène trois femmes venues d’Afrique. Elles racontent en la chantant et el la déchirant leur vie d’esclaves à Beyrouth et comment elle en sont sorties . Simple et poignante splendeur.
Avignon off. Bonjour Tristesse disait naguère la jeune Françoise Sagan, Bonjour Angoisse rumine Maia, 13 ans, l’une des deux héroïnes du spectacle « Le journal de Maia », magnifiquement écrit et mis en scène par Cédric Orain avec deux, non moins magnifiques, interprètes
Le nouveau numéro du Papotin, « journal atypique » ; est largement consacré au théâtre et, pour l’occasion, s’est adjoint comme rédacteur en chef Eric Ruf lequel invite les journalistes à visiter la Comédie-Française et à rencontrer d’autres metteurs en scène
Le metteur en scène met en scène la promotion sortante du Conservatoire dans un fascinant « Musée Duras » traversant, dix heures durant, l’œuvre, tout en en caressant affectueusement le cœur blessé de mots et d’amour
France Culture va retrouver le musée Calvet au prochain festival d’Avignon. Mais sans Blandine Masson, l’ âme de tant de soirées inoubliables. Après vingt ans passés à diriger et développer le service fiction de la chaîne, on la pousse à la porte. Fin d’une époque.
« Décrochez-moi-ça » interpellent Elsa et Laurent de la compagnie Bêtes de foire, « Monde nouveau » ruminent Nathalie et Olivier au Théâtre des Treize vents. Au Printemps des comédiens, il arrivent que des spectacles se regardent en chiens de faïence sans le savoir
En ouverture du Printemps des comédiens, avant le TGP et une longue tournée, Julie Deliquet adapte à la scène « La guerre n'a pas un visage de femme » de Svetlana Alexievitch, récit qui tresse des dizaines de témoignages de femmes soviétiques autour de la guerre 39-45. En scène, dix formidables actrices dans un décor d’appartement communautaire. Une traversée intense, subtile et admirable.
Dans « ...De là-bas », spectacle singulier, Romain Bertet dialogue et se bat avec de l’argile. Musique continuelle et faibles lumières changeantes l’accompagnent. Une production remise à jour de sa compagnie l’Oeil ivre, à l’affiche du festival Théâtre en mai à Dijon.
Artiste associée au CDN de Dijon-Bourgogne, la marionnettiste norvégienne présente au festival Théâtre en mai sa dernière création « Trust me for a while », l’histoire tragi-comique d’un ventriloque ventriloqué