Balagan, le blog de Jean-Pierre Thibaudat

A la Louvière en Belgique, au grand centre de céramique de la Louvière, vient de s’ouvrir « Avant le paysage », une exposition des œuvres du sculpteur et céramiste Daniel Pontereau magnifiquement mises en scène

Une fois de plus, Samuel Beckett nous cloue le bec. Dirigeant avec une précision horlogère une poignée d’acteurs dont les grands André Marcon et Gilles Privat, Alain Françon met magistralement en scène « En attendant Godot », soixante dix ans après sa création. Pas une ride. Une jubilation sans faille.

L’écrivain Pascal Rambert aime écrire des pièces pour les actrices et pour les acteurs. Et il aime aussi les mettre en scène. La preuve par « Perdre son sac » et par »Ranger ». Deux spectacles que tout oppose. L’un top, l’autre toc.

Avec ses amis Polonais, Ivan Viripaev, le plus connu des dramaturges contemporains écrivant en langue russe, s’est mis à l’écoute des Biélorusses réprimés et emprisonnés par leur président mal élu, Loukachenko. Créé à Varsovie, « 1,8 mètres » arrive à Nanterre.

Dans le cadre du Festival Bruit au Théâtre de l’Aquarium, Jeanne Candel met en scène « Baùbo », la nouvelle création de la compagnie La Vie brève qui pilote l’établissement et propose un divin frotti-frotta entre musique et théâtre.

Assemblant des dizaines d’actrices de cinéma et de réalisatrices de films, la nouvelle pièce de Pauline Peyrade « Des femmes qui nagent », commandée et mise en scène par Emilie Capliez, est un festival de propos de femmes actrices ou réalisatrices et un hymne au cinéma féminin. Quelque soit son sexe et son genre, le public nage de bonheur.

Le groupe Berlin qui, comme le nom ne l’indique pas, est formé d’artistes et techniciens flamands basés à Anvers, était trop brièvement de retour au Centquatre ( le groupe fait partie des artistes associés à l’établissement ) avec leur dernière création« The making of Berlin ». La ville ou le groupe ? Les deux. Une troublant histoire de coups aussi doubles que tordus, diablement excitante.

Vingt ans après la création de « Mes jambes si vous saviez quelle fumée... », Bruno Geslin et Pierre Maillet remettent en scène et en selle l’œuvre et les dires du sulfureux et délicieusement craquant Pierre Molinier

Jonathan Capdevielle fait son entrée comme artiste associé au Théâtre de Gennevilliers en reprenant pour quelques soirs « Saga », exquis bijou librement autobiographique.

C’est, à Lausanne, dans un Théâtre de Vidy restauré et remanié que vient de s’ouvrir une nouvelle saison dans les cinq salles de l’établissement construites par quatre architectes au fil des années. Parmi les spectacle d’ouverture, « Hartaqãt (Hérésies), un spectacle signé par les Libanais Lina Majdalanie et Rabih Mroué qui vivent en exil à Berlin..