Par Patrice Beray
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«Chaque miroir porte mon nom», a écrit en un de ses aphorismes Jacques Rigaut. Et il est un fait qu'il s'y est réfléchi, mais non sans transfigurations, voire arrangements postérieurs (à son insu) avec la réalité dans toutes ses dimensions tant humaine, artistique que politique.
Du 7 au 21 mars 2011, la 13e édition du Printemps des poètes s'ouvre à « d'infinis horizons » (le programme ici). Par ce billet, trois jeunes auteurs s'y invitent sans crier gare, dans le sable des rencontres.« Un oiseau qui se pose en vaut cent qui s'envolent », a écrit Jules Supervielle. Ici ils sont trois. Deux d'entre eux ont peu ou pas publié encore.
En édition DVD pour le cinéma, un long métrage peut en cacher un autre, court chef-d'œuvre moins visible, et donc moins notoire. Ainsi de Momma Don't Allow, de Tony Richardson et Karel Reisz, cristallisant toute la pratique d'un art sans afféterie, celui du Free Cinema britannique des années 1950-60, qui ne se méprise pas plus lui-même que ceux à qui il est destiné.
Le premier album de Arlt, «La langue» (label Almost Musique), est dans les bacs. Je tiens cette nouvelle volontiers minimaliste et si enchanteresse de Guy Darol. Arlt, c'est au chant « d'eau » Eloïse Decazes, « de terre » Sing Sing, en prise directe à la guitare avec Mocke.
Par Patrice Beray
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Votre tête est légère. Vous lisez D'Ailleurs le désir, de Jacques Lacomblez. Les mots, les images ne s'y agglutinent pas en vain. C'est qu'il en va de ces blancs, ces débords, qui font comme des vagues dans la langue, dans le mouvement incessant des images.
Par Patrice Beray
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On peut préférer la petite à la grande histoire. Ce n'est pas seulement une question de point de vue. C'est aussi préférer le cours des choses à la destinée, un cahier d'écriture, à des pages de dictionnaire moulinées, expurgées en amont pour l'aval. Pour la petite histoire donc, voici que trois films géniaux de Tony Richardson sont édités en DVD.