Le blog de Serge Métais

Réflexion sur des hypothèses concernant l’implication des services spéciaux russes dans l’attentat terroriste du 22 mars, à Krasnogorsk, dans la périphérie de Moscou.

Le magazine « Secrets d’info », sur France inter, samedi 23 mars à 13 h 20, sera consacré au sabotage des gazoducs de Nord stream. La présentation de Philippe Reltien fait craindre le pire : l’alignement de la Cellule d’investigation de Radio France sur les agents d’influence des services spéciaux russes !

Le président de la République a raison quand il dit qu'il ne faut pas exclure l'envoi de troupes au sol en Ukraine. Ses partisans sont moins inspirés quand ils font le parallèle entre la situation actuelle et celle qui prévalait au temps des accords de Munich, en 1938.

L'article du 30 novembre et les "Réponses aux questions" du 4 décembre ont été réunis ici en un tout. On en trouvera, dans ce qui suit, une rédaction en russe :

Réponse aux questions : Quelles sont les raisons qui auraient amené les Russes à saboter eux-mêmes Nord stream ? Les Américains et les Ukrainiens ont aussi été suspectés d’avoir saboté Nord stream. Quel aurait été leur intérêt et qu’en est-il des accusations portées contre eux ? Peut-on esquisser un scénario réaliste de l’opération de sabotage ?

Les Russes ont saboté eux-mêmes Nord stream. Leurs services spéciaux ont monté une opération sous-fausse bannière avec le concours de leurs agents au sein de l'Administration présidentielle ukrainienne. La véritable signification du scoop du Washington post et du Spiegel publié le 11 novembre dernier.

Tel est le thème de mon interview publiée dans Le Maine libre, le 27 avril. On en trouvera ici une actualisation, après l'échange téléphonique entre Xi Jinping et Zelensky.

La position officielle chinoise sur l’intégrité territoriale de l’Ukraine est ambiguë. La Chine ne reconnaît pas les annexions. Mais, elle se refuse à demander le retrait de l’armée russe des territoires occupés. La sortie de route de l’ambassadeur Lu Shaye trahit la difficulté à gérer cette ambiguïté.

Dans mon dernier billet, j’écrivais que les dirigeants chinois savent ce qui se trame actuellement à Moscou et « se projettent déjà dans l’après Poutine ». Les réflexions qui suivent visent à conforter cette hypothèse.