Près des berges de la Loire, j'ai discuté avec un habitant de Tours. Un Français qui voulait pratiquer son anglais; je ne blague pas. Il était très intéressé par notre expédition, voulait tout savoir de nos buts et de nos méthodes, et était d'accord qu'il fallait faire quelque chose. Mais du début à la fin, il disait: « Ce n'est pas possible ».Comme les autres billets sur la Marche, celui-ci n'est pas de moi, mais juste une traduction que j'en fais aussi souvent que je peux (voir le lien en bas de billet)
Un thème récurrent, aussi bien dans la Marche que dans les occupations de places, est la question des infiltrés. J'ai vu et entendu pas mal de choses en rapport avec ça, mais je préfère ne pas leur donner trop d'importance. Cela pourrait prendre de trop grandes proportions, nous échapper.Comme les autres billets sur la Marche, celui-ci n'est pas de moi, mais juste une traduction que j'en fais aussi souvent que je peux (voir le lien en bas de billet)
Certains d'entre vous savent déjà qu'Albert Jacquard est le parrain de la pétitionlancée fin avril, pour ajouter l'espéranto aux 63 langues déjà admises (vietnamien, occitan, breton, créole...etc) pour passer une optionau baccalauréat. Pas de cours à donner, juste des examinateurs compétents pour évaluer le niveau acquis en autonomie par les candidats.
Depuis hier, nous avons été rejoints par un camarade de Barcelone, un vétéran de la marche méditerranenne. Il nous confirme les bruits négatifs. Je n'ai pas entendu un seul mot positif sur cette marche. Les rumeurs nous avaient déjà rapporté qu'ils ont fait au moins trois étapes en voiture. C'est tout à fait vrai. C'est une bande de tire-au-flanc.Comme les autres billets sur la Marche, celui-ci n'est pas de moi, mais juste une traduction que j'en fais aussi souvent que je peux (voir le lien en bas de billet)
La marche en provenance de Toulouse nous a apporté un peu de sang frais et d'énergie positive dont nous avions bien besoin. Il y a une bonne atmosphère dans le groupe. Et c'est ainsi que ce matin, triomphalement et le chant à la bouche, nous avons quitté le « Laboratoire sarkozyste » d'Orléans. On n'a pas vu l'ombre d'un policier.Comme les autres billets sur la Marche, celui-ci n'est pas de moi, mais juste une traduction que j'en fais aussi souvent que je peux (voir le lien en bas de billet)
J'imagine les gens de cette ville assistant à une comédie par une nuit d'été. Ils faisaient partie d'un empire dont la culture couvrait presque tout le monde connu. Ils n'auraient jamais imaginé qu'un empire si puissant puisse tomber un jour, et devenir ceci. Des décombres sur une colline.Comme les autres billets sur la Marche, celui-ci n'est pas de moi, mais juste une traduction que j'en fais aussi souvent que je peux (voir le lien en bas de billet)
L'automne approche, et pour nous qui marchons vers le nord, il arrive deux fois plus vite. Nous commençons à le remarquer, les nuits deviennent plus fraîches et notre rythme quotidien change.Comme les autres billets sur la Marche, celui-ci n'est pas de moi, mais juste une traduction que j'en fais aussi souvent que je peux (voir le lien en bas de billet)
Cette fois, il n'y a pas d'alternative praticable aux petites routes, nous marchons droit vers Poitiers. Je marche aux côtés du camarade Abdullah, le vieil homme au visage ridé et aux longs cheveux blancs. Il s'est nommé lui-même « Commission d'analyse »Comme les autres billets sur la Marche, celui-ci n'est pas de moi, mais juste une traduction que j'en fais aussi souvent que je peux (voir le lien en bas de billet)
Je suis assis contre la porte de bois brut d'une petite église, où on peut s'abriter de la pluie. D'ici, je peux voir presque chaque maison du village. A l'une des fenêtres je remarque quelqu'un qui épie derrière ses rideaux. Une porte s'ouvre, un vieil homme s'avance à l'extérieur.Comme les autres billets sur la Marche, celui-ci n'est pas de moi, mais juste une traduction que j'en fais aussi souvent que je peux (voir le lien en bas de billet)
Nous sommes humains pour le meilleur et pour le pire. Nous avons manifesté le meilleur à maintes reprises, et hier soir nous avons fait preuve du pire. Je ne me rappelle pas grand'chose de ce qui s'est passé; toute la journée, j'ai essayé de remettre en ordre les morceaux . Comme les autres billets sur la Marche, celui-ci n'est pas de moi, mais juste une traduction que j'en fais aussi souvent que je peux (voir le lien en bas de billet)