Un aperçu au long cours des vies des cinémas d'Amérique latine.
Un vaste champ qui englobe les territoires, les sociétés, les luttes et les cultures1
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dans lesquels ces cinémas se développent.
Fondée en 1989, l'ARCALT (Association des Rencontres Cinémas d'Amérique latine de Toulouse) a choisi de suivre et soutenir le développement des pays d'Amérique latine à travers leurs cinémas. Elle organise chaque année, fin mars, les 10 jours de Cinélatino, Rencontres de Toulouse.
Un narrateur slameur propose les récits successifs de trois jeunes immigrés aux USA face aux violences racistes subies de la part des représentants de l'autorité comme d'anonymes aux lourdes conséquences.
Bagdad, 17 ans, fait partie d’un groupe de skateurs où elle est la seule fille à Freguesia do Ó, un quartier populaire de la ville de São Paulo. Elle est également bien entourée de sa mère et des femmes qui gravitent autour d’elle avec affection et solidarité.
Dans les années 1980, un cabaret queer installé près d'une mine parmi le paysage désertique chilien est confronté à une légende locale qui voudrait qu'un simple regard transmettrait une maladie incurable.
La fille d'une accoucheuse traditionnelle dans une communauté rurale en Bolivie aspire à d'autres horizons alors que toute déviance chez les jeunes femmes est violemment condamnée.
Sur la frontière entre l'Argentine et le Paraguay, Clarisa Navas fait la rencontre fortuite avec sa caméra d'un jeune garçon de 9 ans, Ángel Stegmayer. Au fil d'un dialogue nourri de rencontres sur une décennie, c'est l'épopée de l'adolescence à l'orée de l'âge adulte qui est retranscrit avec perspicacité.
Óscar défend ardemment sa vision de la poésie mais tombe de déconvenues en déconvenues. Vivant chez sa mère et souffrant de la distance avec sa fille adolescente, il décide de devenir professeur pour financer ses études. La rencontre avec une élève au goût spontané pour l'écriture de poèmes le conduit à prendre de nouvelles initiatives pour encourager celle-ci.
Après plus d'un siècle de colonisation des USA, le Panama a peu à peu affirmé son indépendance qui s'est affirmé par la rétrocession du canal le 31 décembre 1999. Derrière cette date se cache des décennies de négociations et d'intrigues menées par le général Omar Torrijos à la tête du pays.
Victime de violence conjugale, une femme fuit le domicile de son compagnon avec ses deux enfants et les emmène avec elle dans ses activités en tant que chiffonnière des rues avec charrette à bras.
Pablo à 15 ans est poussé par son père à participer aux formations intenses en groupe pour devenir un véritable « tiguere » autrement dit un homme viril homophobe, violent et n'exprimant aucune vulnérabilité.