Contes de la folie ordinaire

En annexe n°2 un article libre d’accès de la dernière livraison de l’Information psychiatrique sur une étude portant sur différents cas de figure d’atteintes psychotiques, dont certains rendent possible (voire nécessaire à mon sens et pas que pour moi qu’on sache) un sevrage important voire total des traitements antipsychotiques.

Le Tribunal des Conflits en judiciarisant les demandes de transfert d’une unité pour malades difficiles (UMD) vers une unité classique d’un établissement psychiatrique ouvre une voie de recours qui était inexistante jusque-là.

Bien qu’ayant sollicité toutes les instances censées défendre les droits du citoyen et de l’usager, je constate qu’ aucun de ces moyens n’a été opérant. De façon plus générale, je ne crois pas que la prescription de molécules chimiques soit la seule bonne solution aux problèmes psychiatriques que rencontrent beaucoup de nos contemporains.

"Pair-aidance en santé mentale", les pour, les contre. Où en sommes-nous ? Des arguments pour une abolition de la contention des patients. Les mouvements de personnes psychiatrisées ont une histoire. Discutons-en.

« Pair-aidance en santé mentale », les pour, les contre. Où en sommes-nous ? Des arguments pour une abolition de la contention des patients. Les mouvements de personnes psychiatrisées ont une histoire. Discutons-en le 24 juin.

Quand la mauvaise foi, et la volonté séculaire de cantonner les personnes reléguées en institutions psychiatriques dans une infra-humanité se conjuguent, on en voit le résultat.

Cette procédure est pour le moins solennelle. En effet s’il faut revenir à trois reprises en trois ans devant le Conseil constitutionnel par voie de QPC en inconstitutionnalité de la législation relative à l’isolement et à la contention en psychiatrie, c'est que le Gouvernement, le Parlement et les acteurs institutionnels refusent une telle réforme.

Pouvons-nous sortir en France du féodalisme et du paternalisme qui caractérisent cette condition de soumission et d’infériorisation médiquée que subissent les personnes psychiatrisées ?

Je n’ai pas été traitée comme un être humain. J’ai été déshumanisée, attachée, fouillée, déshabillée, sédatée sans mon consentement. Je pourrais assimiler cela à de la torture.