Mediapart ouvre le cahier de doléances des lecteurs sur l'information et l'avenir du journalisme. En marge des états généraux de la presse officiels — dont les participants ont été triés sur le volet1
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et les conclusions tirées avant toute discussion —, nous vous proposons en effet de prendre la parole. Parlez-nous de vos pratiques et de vos attentes en publiant, ci-dessous, vos contributions (appuyez sur «devenir rédacteur», à gauche de l'écran).
Nous vous proposons de reprendre la forme proposée par les états généraux — «Les recommandations en 1 ou 2 lignes chacune; les arguments en 1 ou 2 pages maximum» —, et d'indiquer le thème de votre contribution en choisissant vos mots clés (tags) dans la liste suivante:
Pluralisme (diversité des sources d'information, concentration)Usages (navigation, mode de consultation, zapping)Participation (interactivité, redéfinition du rapport journaliste-lecteur)Métier (perception et évolution du métier, formation, recrutement)Journalisme (logique de marque vs logique de contenu, hiérarchie de l'information, flux vs sélection, séparation information-commentaire)Pouvoirs (rapport aux pouvoirs, à la communication, responsabilité du journaliste et du lecteur-participant)Supports (rôle et avenir de l'écrit -- papier, web --, de l'audiovisuel, complémentarité des supports, disponibilité, distribution)Gratuité (pertinence et limites, modèle publicitaire, mode de financement alternatif)Journaliste: si vous êtes journaliste et que vous voulez témoigner de vos conditions de travail, merci de rajouter ce tag (pour permettre de trier vos contributions) et de signer vos textes en signalant votre qualité et votre mode d'expression habituel (papier, web, radio, photo, télévision).
La Vie financière se meurt. Il y a urgence à agir. Dans quelques jours, elle ne sera sans doute plus. Soixante-trois ans d'existence partiront en fumée.Cinquante mille sont abonnés en rase campagne sans même un petit mot d'adieu personnalisé, des lecteurs sont sans leur magazine financier, des interlocuteurs délaissés, une direction déboussolée, un actionnaire désormais absent, des salariés en déroute. Quel bilan ! Quel gâchis !
À l'occasion de la soirée organisée par Reporters sans frontières et Mediapart au Théâtre de la Colline, nous avons lancé un appel pour défendre la presse libre et indépendante. Signez en ligne et faites circuler :
Je n'entends pas écrire ici que les stagiaires de la presse connaissent des conditions d'exercice plus dures que dans d'autres secteurs. Mais mettons des mots sur les pratiques.
Une salle de 700 places remplie (du moins au début de la soirée) plus des milliers d'internautes qui ont suivi en direct la soirée sur leur écran d'ordinateur: le «off» des états généraux de la presse réuni par RSF et Mediapart lundi 24 novembre au théâtre de la Colline à Paris a été un succès.