Mediapart ouvre le cahier de doléances des lecteurs sur l'information et l'avenir du journalisme. En marge des états généraux de la presse officiels — dont les participants ont été triés sur le volet1
…
et les conclusions tirées avant toute discussion —, nous vous proposons en effet de prendre la parole. Parlez-nous de vos pratiques et de vos attentes en publiant, ci-dessous, vos contributions (appuyez sur «devenir rédacteur», à gauche de l'écran).
Nous vous proposons de reprendre la forme proposée par les états généraux — «Les recommandations en 1 ou 2 lignes chacune; les arguments en 1 ou 2 pages maximum» —, et d'indiquer le thème de votre contribution en choisissant vos mots clés (tags) dans la liste suivante:
Pluralisme (diversité des sources d'information, concentration)Usages (navigation, mode de consultation, zapping)Participation (interactivité, redéfinition du rapport journaliste-lecteur)Métier (perception et évolution du métier, formation, recrutement)Journalisme (logique de marque vs logique de contenu, hiérarchie de l'information, flux vs sélection, séparation information-commentaire)Pouvoirs (rapport aux pouvoirs, à la communication, responsabilité du journaliste et du lecteur-participant)Supports (rôle et avenir de l'écrit -- papier, web --, de l'audiovisuel, complémentarité des supports, disponibilité, distribution)Gratuité (pertinence et limites, modèle publicitaire, mode de financement alternatif)Journaliste: si vous êtes journaliste et que vous voulez témoigner de vos conditions de travail, merci de rajouter ce tag (pour permettre de trier vos contributions) et de signer vos textes en signalant votre qualité et votre mode d'expression habituel (papier, web, radio, photo, télévision).
Aux Etats Généraux de 1789, Marat se trouvait et la question de la presse ne lui était certainement pas indifférente, puisque, en janvier de la même année il écrivait à ce sujet un article. Je suppose qu'il pensait à ces Etats Généraux qui devaient s'ouvrir le 5 mai mais étaient convoqués depuis le mois d'août 1788.
... Bientôt, il ne restera plus que l'Etat. Tant que ce n'était que Mediapart qui claquait la porte 17 minutes, montre en main, après le début, ce n'était finalement pas grand chose. Quelques journalistes, des principes, rien quoi.Mais Emmanuel Beretta annonce sur Le Point.fr un départ plus «fâcheux»: les représentants de Lagardère (premier éditeur mondial de magazine — Elle, Télé7Jours —, propriétaire du Journal du dimanche, forte présence dans le capital du Monde et du Monde.fr, opérateur du principal diffuseur de presse, les NMPP...) ont quitté leur groupe de travail (Industrie, dirigé par Arnaud de Puyfontaine). Raison avancée par le journaliste du Point: «Arnaud Lagardère a vécu comme une “provocation” que son ancien collaborateur, Gérald de Roquemaurel, ait été nommé rapporteur.»
Ouvrez Le Figaro de ce vendredi 14 novembre. Vous trouverez en page 2 une enquête sur la façon dont l’Elysée a préparé le G20. En page 4, une grande page consacrée au congrès du PS à Reims. Et sur la page d’en face ? Entre un article sur la fondation de Jacques Chirac, un autre sur Nicolas Sarkozy heureux récipiendaire du Prix du Courage Politique… vous trouverez un papier sur Serge Dassault. Le sénateur UMP de l'Essonne, Serge Dassault.
C'est une petite scène de genre de notre République. Celle de l'abaissement journalistique ou, plus simplement, du ridicule. Il ne tue pas, il consterne.
Après 63 ans d'existence, l'hebdomadaire La Vie financière a cessé de paraître le 7 novembre. Ses salariés ont adressé à Mediapart cette tribune libre: