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Les mains dans les poches

13 rédacteurs

À propos de l'édition

Actualité et grandes découvertes du livre de poche, des petits formats... Une vie d'poches... Grands textes, prix serrés. A nos plaisirs partagés.

"Sache que le Poche se peint

Selon1

les jours et les auteurs
Qu'il se repeint aussi parfois
Selon les modes et les humeurs" (Paul Fournel, Bibliothèque oulipienne)

"Mais à quoi bon détester quand on n'aura pas assez de toute sa vie pour lire les auteurs que l'on aime" (Annie François, Bouquiner)

  • Édition Les mains dans les poches

    "Ô Maria", d'Anouar Benmalek

    Par compte désactivé | 1 recommandé
     Ô Maria, le dernier roman d'Anouar Benmalek , prend pour toile de fond l'Espagne du début du dix-septième siècle, période où s'achève le formidable nettoyage ethnique entamé un peu plus d'un siècle plus tôt, après la chute du royaume de Grenade qui tourna définitivement la page du pouvoir islamique après sept siècles de domination.
  • Édition Les mains dans les poches

    "Un cavalier de l'Apocalypse dont le cheval se serait noyé"

    Par | 14 commentaires | 2 recommandés
    Si d’aucuns parlent de grève, ou de rêve - Franck Venaille nous rappelle que le mot d’ordre serait plutôt, depuis cette nuit des temps qui fait le jour : « crève » générale !… avec les nuances marbrées qui vont de l’indisposition fiévreuse à la danse macabre elle-même… Depuis Journal de bord (1961) et Papiers d’identité (1966) jusqu’à aujourd’hui : Chaos (2006) et ça (2009), il en va, pour lui, définitivement ainsi : « Je porte la folie du monde en moi »…
  • Édition Les mains dans les poches

    Un homme, de Philip Roth, à reculons vers la mort

    Par | 6 commentaires | 2 recommandés
    Cela fait un moment, qu’il tourne autour de la mort. Non, il tourne autour depuis toujours : le désir et la mort. Depuis quelques livres, Philip Roth aborde, frontalement, comme autrefois les états hormonaux et culturels deson adolescence avec Portnoy et son complexe,ce qui se tait, s’ellipse, se présente avec faveurs nouées et bronzage sous toison blanche : la déchéance de l’âge.
  • Édition Les mains dans les poches

    Les Mains libres – Eluard / Man Ray

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    « Le papier, nuit blanche. Et les plages désertes des yeux du rêveur. Le cœur tremble ».De la page aux plages comme échappées du rêve, de la lecture, Les Mains libres de Paul Eluard et Man Ray, recueil de 1937, reparaît en collection de poche chez Poésie/Gallimard. Une édition magnifique, un beau livre, en petit format. L’occasion de (re)découvrir les dessins de Man Ray illustrés par les poèmes de Paul Eluard. Car les textes illustrent ici le dessin, et non l’inverse, en une réappropriation moderne, surréaliste des livres d’emblèmes de la Renaissance.
  • Édition Les mains dans les poches

    Le nouvel amour

    Par | 2 commentaires | 4 recommandés
    « Il n’y a de roman que d’amour ». Cette phrase de Philippe Forest est-elle un clin d’œil à Robert McLiam Wilson et son sublime « Toutes les histoires sont des histoires d'amour », incipit d’Eureka Street ?
  • Édition Les mains dans les poches

    Avant les hommes

    Par | 4 recommandés
    Jérémie, 17 ans, au prénom « comme une prière » est tout entier cet appel vers un ailleurs : le désir, les fantasmes, les images, les corps, « je veux que mon sang circule enfin, je veux un homme en moi pour savoir qui je suis ».
  • Édition Les mains dans les poches

    Un désordre américain

    Par | 3 recommandés
    11 septembre 2001. Les tours jumelles s’écroulent. Le monde aussi, d’une certaine manière. Il y a un avant et un après le 9/11. Qui ne se souvient pas où il se trouvait, ce qu’il faisait quand il a appris, quand il a vu ?
  • Édition Les mains dans les poches

    Des femmes qui tombent

    Par | 9 commentaires | 2 recommandés
    « Adeline Serpillon appartenait à cette écrasante majorité des mortels qu’on n’assassine pratiquement pas. »
  • Édition Les mains dans les poches

    Les juins ont tous la même peau

    Par | 15 commentaires | 4 recommandés
    Portrait croisé de Boris Vian et Chloé Delaume. En un dialogue au-delà de la mort, des pages. Comment parler à un mort qu’on ne connaît pas ? Lui dire « tu » ? « Vous » ? User du « pleutre respect feulé aux déliés respectueux » ou de « la confite compassion saupoudrée candide connivence » ?
  • Édition Les mains dans les poches

    Pierre Louÿs, l'inaperçu

    Par | 16 commentaires | 1 recommandé
    Il faut imaginer une époque - et même la Belle Epoque ! - où « l’enfer » de la Bibliothèque nationale ne fait pas l’objet d’une quelconque exposition ouverte au grand public… Une époque où Sade, à présent reconnu l’un des grands prosateurs du XVIIIème siècle, 3 volumes de la Pléiade sur papier bible dans toutes les bonnes libraires, représente l’impossible de la littérature… Où Catulle et Martial ne paraissent qu’en version expurgée…