Le format poche a constitué une révolution du livre. Pas seulement par son format, le rendant « portatif », pour reprendre un terme de Voltaire, mais par son prix : moins de papier, moins cher à fabriquer, donc, une mise en vente plus accessible. Le livre devient objet de consommation, bon marché.
Il n’y a pas que la vie qui soit un songe. La mort aussi. Ce dont nous fait récit Pedro Paramo de Juan Rulfo, - que Folio vient de publier dans la nouvelle traduction de Gabriel Iaculli, qui succède à l’initiale de Roger Lescot, pour le volume de la collection « La Croix du Sud » que dirigeait Roger Caillois.
Certains livres, par l’objet même qu’ils proposent, ne ressortissent-ils pas du « dandysme » ? Précieux, élégants, ornementaux, d’un temps qui n’est jamais celui-là, et pourtant magnifiques comme l’instant…
Inédits en livre mais « vus à la TV » : les sketches de Benoît Poelvoorde et Pascal Le Brun, bijoux d’humour noir, de causticité, d’allusions, de trouvailles linguistiques paraissent aujourd’hui en Points Seuil.
Plus qu’un roman, Les Arpenteurs du monde est un phénomène. Paru en 2005 en Allemagne, il devient rapidement un best-seller mondial, plus lu encore que Le Parfum de Süskind, traduit en France en 2007 (Actes Sud), aujourd’hui en format de poche (Babel). Les Arpenteurs du monde croise les biographies en partie fictionnelles de deux immenses esprits, Gauss, le Prince des Mathématiques, et le naturaliste Humboldt. Le roman commence en septembre 1828 : Gauss, réfractaire aux déplacements, accepte pourtant de se rendre à un congrès de naturalistes à Berlin, à l’invitation de Humboldt.
Les éditions de La Table Ronde, dans leur collection de poche « la petite vermillon », réunissent opportunément deux ouvrages poétiques de William Cliff : Autobiographie et Conrad Detrez… et nous offrent par là-même l’occasion d’une découverte ou d’une relecture, profitable l’une ou l’autre…
« Comment je me suis fâché avec tout le monde, je ne sais plus très bien ». Ainsi commence ce court roman plein de dérision et de tendresse, tissé d’anecdotes sur l’enfance d’Anatole, de l’école à la vie d’adulte, en passant par la découverte des femmes.