La Comédie de Caen présente, avant une tournée en Europe, la mise-en-scène de Marcial Di Fonso Bo réalisée pour le Teatro Cervantes de deux pièces de Copi. La représentation est restée 3 mois à l’affiche de ce renommé Théâtre National Argentin – salle de 800 places, toujours pleine pour l’occasion. Une salutaire cure de désintoxication aux conneries qui nous empoissonnent.
Comment représenter le politique aujourd’hui ? La chose est suffisamment rare pour être signalée : un cinéaste avance une problématique pour laquelle il cherche le traitement avec les moyens du cinéma.
La Révolution française n’est pas un mythe, car elle a bien existé. Elle doit donner du courage, et rappeler dans ces temps d’effroi où l’on veut faire disparaître jusqu’à l’idée de liberté, de réciprocité, que oui, des hommes ont été libres et que donc sans doute, ils pourront l’être à nouveau.
Je voterai Macron, évidemment. Certes, Macron fait partie de la bande néolibérale qui a réduit la Grèce à la misère, l’Espagne et le Portugal à la pauvreté.
Alors, on dit : entre Le Pen et Macron, il n'y a pas à choisir, "le vrai combat est ailleurs ».
Vraiment ? Il y a-t-il d’autres priorités que de dire non au fascisme ?
Mais, en fait, c'est quoi le fascisme ?
Oui, c’est cela qu’il fallait faire, c’est cela qu’il faut faire : remettre la pensée Sartre en piste, la faire danser pour nous revigorer, pour être un peu plus intelligent, plus rigoureux dans l’articulation des idées. Pour être, aussi, intraitables.
Le néolibéralisme est une horreur mais le théâtre est une fête.
La mise-en-scène : le grand plaisir de l’intelligence.
La cruauté du monde et la subtilité des grands acteurs.
Hier soir, il pleuvait et je suis rentré dans une Galerie d’Art : des sculptures, des peintures, dessins. Tout de suite le sentiment que l’accrochage était parfait, tout de suite l’évidence d’être dans un univers. Le choc de ça. Impressionné par la qualité de l'audience : les personnes étaient présentes aux travaux et aux autres. Mélange de calme, de concentration, de bonne humeur, d'amitié.
Oui, c’est cela qu’il fallait faire, c’est cela qu’il faut faire : remettre la pensée Sartre en piste, la faire danser pour nous revigorer, pour être un peu plus intelligent, plus rigoureux dans l’articulation des idées. Pour être, aussi, intraitables.
Malgorzata Maliszewska dédie sa traduction et son édition du livre de Joanna Tokarska-Bakir « à tous les Juifs polonais qui, après avoir survécu à l’Extermination, sont morts assassinés par leurs compatriotes. »