Parfois, une photographie d’un acteur au travail porte en elle toute la force du spectacle. Qu’on l’ait vu, revu, pas vu. C’est le cas de cette photo signée Dunnara Meas où l’on reconnaît l’acteur Serge Merlin. La photo a été prise au Théâtre de l’Œuvre où l’acteur affrontait la bête de texte qu’est « Extinction » de Thomas Bernhard.
Il y a toujours quelque chose de troublant à voir les jeunes acteurs des écoles jouer leur(s) spectacles(s) de sortie. Ils viennent de passer trois ans dans le cocon d’une école, les voilà éjectés, les voici dans le monde du travail. Cela fait chaud et froid au cœur à la fois, c’est tonique, angoissant, vertigineux.
Quand on lit le programme du Festival d’Avignon, tout semble sûr : l’exposition « Patrice Chéreau, un musée imaginaire » est bien programmée du 3 juillet au 11 octobre dans les locaux rénovés de la collection Lambert. Mais aura-t-elle de la tenue, une belle ampleur ?
Une masure isolée et entourée de son enclos quelque part dans le Kazakhstan. C’est là que se passe « Le Souffle » du Russe Alexandre Kott, un film effectivement soufflant à plusieurs titres, à commencer par ce parti pris radical : aucune parole articulée ne le traverse.
Je croyais avoir tout lu d’Henri Calet et voici que Le Dilettante annonce un inédit « Huit quartiers de roture », un « petit guide des XIXe et XXe arrondissements de Paris ». Youpi ! Youpi ? Youpi.
Créée en 2012, l’AFFUT est l’Association francophone des futurs usagers du théâtre. Elle regroupe les élèves qui le souhaitent des onze écoles nationales. Qu’est-ce ? Un syndicat ? Un organisme corporatiste ? Rien de tel. Une coordination ? Y a de ça ; quoique…
Les jeunes metteurs en scène en herbe et les auteurs dramatiques balbutiants sont faits pour se rencontrer. C’est ainsi que Mathilde Delahaye, élève metteur en scène en deuxième année à l’école du Théâtre national de Strasbourg, a rencontré le jeune Paul Claudel, celui de « Tête d’or », « une pièce de jeunesse sur la jeunesse », résume Mathilde.