vignon. Au cœur de son projet « Démonter les remparts pour finit le pont » , Morin devait chaque année monter une pièce choisie dans la langue mise à l’honneur au festival. Ce fut le cas pour l’anglais (Shakespeare) et l’espagnol (Cervantès) il n’en est rien cette année avec la langue arabe. Morin monte « Les Perses » d’Eschyle. Une pièce écrite en grec. Vous avez dit bizarre ?
Avignon.La nouvelle piète de l‘actuel directeur du festiva, Tiago Rodrigues, a pour titre « La distance ». Celle de l’espace temps qui sépare deux planètes : la terre où nous vivons et Mars où en 2077 des humains sont partis vivre et ont créé une autre société. Ici, un père terrien , là-bas ; sa fille. Un dialogue tendu fait de messages à distance
Festival d’Avignon. Selman et Sofiane Ouissi signent « Laaroussa quartet ». Le premier mot désigne les poupées de terre cuite que fabriquent les potières tunisiennes de Sejnane, le second les quatre interprètes venues de partout et qui portent cette belle histoire.
À la cap-verdienne Marlène Monteiro Freitas, artiste complice du Festival, Tiago Rodrigues a suggéré de s’approcher des « Mille et une nuits », chef d’œuvre de la langue arabe, à l’honneur cette année. A Anne Teresa de Keersmaker, il a proposé de faire un spectacle à partir de l’œuvre de son compatriote Jacques Brel. Les deux très grandes chorégraphes n’en sortent pas grandies.
Festival d’Avignon. En mettant en scène une nouvelle fois une pièce d’Ibsen, « Ce canard sauvage » le metteur en scène Thomas Ostermeier, directeur de la Schaubühne de Berlin depuis longtemps, adapte quelque peu la pièce et la confie à des acteurs et des actrices de la troupe berlinoise peu ou pas connus en France, une troupe toujours aussi talentueuse.
Festival d’Avignon. Orchestré par l’artiste libanais Ali Chahrour, le spectacle « When I saw the sea » (Quand j’ai vu la mer) met en scène trois femmes venues d’Afrique. Elles racontent en la chantant et el la déchirant leur vie d’esclaves à Beyrouth et comment elle en sont sorties . Simple et poignante splendeur.
Avignon off. Bonjour Tristesse disait naguère la jeune Françoise Sagan, Bonjour Angoisse rumine Maia, 13 ans, l’une des deux héroïnes du spectacle « Le journal de Maia », magnifiquement écrit et mis en scène par Cédric Orain avec deux, non moins magnifiques, interprètes