On exige des AED qu’ils fassent preuve de bienveillance, mais sans leur donner les clés de l’empathie. Pourtant, cette compétence relationnelle est indispensable à leur rôle éducatif et au bon climat scolaire.
À l’heure où l’école inclusive cherche à concilier équité et diversité, l’intelligence artificielle apparaît comme un outil prometteur. Sans remplacer l’enseignant, elle peut personnaliser les apprentissages, soutenir les élèves à besoins particuliers et offrir un appui discret mais puissant aux équipes éducatives. Encore faut-il qu’elle soit mise au service de l’humain.
« Les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs) », écrivait Marshall Rosenberg. Ce que nous choisissons de dire – ou de taire – dessine les contours de notre monde.
Un élève diffuse une vidéo sexuelle à des camarades et nie toute violence. Ce fait, loin d’être isolé, révèle une ignorance alarmante du consentement et des atteintes à l’intimité. L’éducation à la sexualité ne peut plus être optionnelle : elle est un impératif scolaire et sociétal.
K., 16 ans, décroche pour la seconde année consécutive. Pris dans une détresse familiale et psychique, il ne peut ni se projeter ni construire un avenir. Quand l'école ne suffit plus, que reste-t-il à proposer ?
Apprendre ne se fait jamais hors sol. Les émotions traversent chaque instant de la vie scolaire, parfois comme moteur, parfois comme frein. À travers le portrait d’un élève en souffrance, ce texte explore l’impact des états émotionnels sur les capacités d’apprentissage, et invite à repenser l’école comme un espace d’écoute autant que de savoir.
[Rediffusion] Un adolescent de 14 ans a poignardé une surveillante. Ce drame, loin d’être un fait isolé, doit nous alerter sur la dégradation alarmante de la santé mentale chez les jeunes. Entre manque de moyens, repérage tardif et tabous persistants, la société reste désarmée face à ces souffrances invisibles. Il est temps d’agir, avant que la violence ne devienne le seul langage de détresse.
À Lyon, une boutique nommée Jennah affiche à son entrée une règle troublante : « accès interdit aux femmes non voilées ». Musulmane, non voilée et française d’origine marocaine, je refuse cette dérive. Car l’Islam n’est pas cela. Et la France encore moins.
Ma France que je ne reconnais plus.
Fille de la République, mère d’enfants français, enseignante en zone d’ombre, citoyenne à cœur ouvert. Cette lettre ouverte est pour toi : MA DOUCE FRANCE