Certain·es persistent pendant des années sans jamais arriver à accéder à l'intermittence, à ouvrir des droits aux allocations chômage de ce régime. Ils cumulent des heures d'intermittence, des dizaines d'heures, des centaines d'heures sur plusieurs années mais jamais assez pour remplir les conditions demandées par les annexes VIII & X de l'assurance chômage.
On les appelle artistes-auteurs, artistes libres, artistes indépendants, ce sont les artistes qui créent et retirent des revenus de leurs créations : peintres, sculpteurs, illustrateurs, graphistes, photographes d'art, écrivains, compositeurs, scénaristes, etc.
Pour rester inscrit·e à Pôle emploi, il faut effectuer une fois par mois l'actualisation de votre situation, sur internet ou par téléphone. Seulement 6 questions vous sont posées donc s'il n'y a eu aucun événement particulier dans le mois, ça ne vous prendra que quelques secondes. En revanche si vous avez travaillé dans le mois, vigilance !
Une période de formation apporte généralement des avantages financiers, pendant ou après la formation, mais ces droits sont peu connus et parfois bloqués par Pôle emploi !
Les allocataires au régime général reçoivent automatiquement un dossier lorsqu'ils arrivent en fin de droits mais pas les intermittents du spectacle, ce qui les prive illégalement d'une aide d'environ 300€.
Après la signature d'un accord avec le Conseil Régional de Bretagne en matière de financement de formation, la direction de Pôle emploi Bretagne a donné pour consigne aux agences... de ne pas respecter cet accord !
Dans 8 régions métropolitaines sur 13, Pôle emploi honore bien ses obligations en matière de conseils à l'emploi et à la formation auprès des intermittents du spectacle, grâce à des services individuels et collectifs, mais dans les 5 autres régions les intermittents n'ont aucun interlocuteur compétent en agence !
De 2009 à 2018, d'innombrables allocataires Pôle emploi ont bénéficié d'un Congé Individuel de Formation suite à des périodes de travail en CDD, mais l'usage à Pôle emploi était de refuser aux allocataires en CIF-CDD le bénéfice d'un éventuel complément d'allocations chômage, les droits des allocataires étant pourtant ouverts et non-épuisés.