Extinction Rébellion (XR) et Youth for Climate (YFC) sont nés en 2018 dans un contexte de (re)prise de conscience de l’urgence environnementale, qui avait été étouffée par les fausses promesses du « développement durable ». Les jeunes n’ont pas encore forcément tous saisi à quel point cette notion est trompeuse, mais ils ont compris qu’ils avaient été trompés sur la gravité de la situation.
Alors que le Royaume-Uni cherche en quittant l’Union Européenne à maximiser ses intérêts nationaux au détriment de ceux de l’ensemble des Européens, et que chaque État négocie pour faire le moins d’effort possible dans les engagements sur le climat, ou pour favoriser ses industries, même les plus polluantes, il apparaît que le nationalisme atteint ses limites dans le contexte de l’Anthropocène.
"Bob Lazar : Zone 51 et soucoupes volantes" est un documentaire sur Netflix centré sur celui qui a affirme avoir participé en 1989 à des recherches secrètes sur des technologies extraterrestres.
À 10 jours d’une possible invasion via l’événement Facebook "Storm Area 51", c’est l’occasion de réfléchir aux implications de cette zone, près de laquelle j’ai eu la chance de me rendre l’été dernier.
79 ans après l’appel du 18 juin du général de Gaulle, l’ « urgence écologique et climatique » aurait dû être saluée par tous les médias et tou.te.s les citoyen.ne.s du pays, ou au moins susciter des débats entre celles et ceux qui pensent que c’était nécessaire et qu’il aurait même fallu le faire depuis longtemps, et les autres qui le contestent.
Mais presque personne n’en parle... Pourquoi ?
La récente série sur HBO a rappelé, voire informé le monde (car les gens ont la mémoire courte), que l’accident de Tchernobyl en 1986 avait été d’une rare gravité. Reste que, contrairement à ce que certains lobbys veulent faire croire, la catastrophe n’est pas finie. D’autres problèmes sont à attendre, y compris via des incendies qui pourraient nous renvoyer des éléments radioactifs dans le futur.
Interpol a lancé en juin 2019 un appel pour attraper sept criminels contre l’environnement. Mais cette institution ne s’est-elle pas trompée de cible ?
Les pires criminels contre l’environnement ne sont-ils pas ceux qui dirigent l’économie mondiale et contribuent par leurs actions, ou leur inaction, à laisser la planète se dégrader à un rythme sans équivalent dans l’histoire de l’humanité ?
Le film chinois The Wandering Earth (La Terre errante) n’est pas vraiment un film sur le réchauffement climatique contemporain. De fait, le problème provient du Soleil dont une augmentation d’activité menace de rendre la Terre invivable en un siècle, ce qui oblige à chercher une autre étoile.
Le parallèle est cependant frappant. Peut-être est-ce pour cela que Netflix en fait si peu la promotion ?
On retrouve dans la démarche de grève scolaire de Greta Thunberg un peu du geste de Rosa Parks, cette militante afro-américaine qui avait refusé de céder sa place à un homme blanc en Alabama en 1955.
En ce début de XXIe siècle, alors que le foot est devenu le sport roi de la planète, quel impact aurait la décision des plus grands joueurs du monde de cesser de participer à des matchs tant que tous les pays signataires de l’Accord de Paris de 2015 ne se seraient pas engagés à des objectifs concrets et équitables ?
Difficile à prévoir, mais cela pourrait sauver le monde !
Si une telle chose est possible, Churchill doit sans doute se retourner dans sa tombe en voyant son peuple et toute l’Europe s’entre-déchirer et perdre un temps incroyable sur les modalités d’un Brexit.
Comme s’il n’y avait pas mieux et bien plus urgent à faire, notamment pour lutter contre les dérèglements climatiques et pour bâtir un monde plus juste et plus soutenable !