Mediapart ouvre le cahier de doléances des lecteurs sur l'information et l'avenir du journalisme. En marge des états généraux de la presse officiels — dont les participants ont été triés sur le volet1
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et les conclusions tirées avant toute discussion —, nous vous proposons en effet de prendre la parole. Parlez-nous de vos pratiques et de vos attentes en publiant, ci-dessous, vos contributions (appuyez sur «devenir rédacteur», à gauche de l'écran).
Nous vous proposons de reprendre la forme proposée par les états généraux — «Les recommandations en 1 ou 2 lignes chacune; les arguments en 1 ou 2 pages maximum» —, et d'indiquer le thème de votre contribution en choisissant vos mots clés (tags) dans la liste suivante:
Pluralisme (diversité des sources d'information, concentration)Usages (navigation, mode de consultation, zapping)Participation (interactivité, redéfinition du rapport journaliste-lecteur)Métier (perception et évolution du métier, formation, recrutement)Journalisme (logique de marque vs logique de contenu, hiérarchie de l'information, flux vs sélection, séparation information-commentaire)Pouvoirs (rapport aux pouvoirs, à la communication, responsabilité du journaliste et du lecteur-participant)Supports (rôle et avenir de l'écrit -- papier, web --, de l'audiovisuel, complémentarité des supports, disponibilité, distribution)Gratuité (pertinence et limites, modèle publicitaire, mode de financement alternatif)Journaliste: si vous êtes journaliste et que vous voulez témoigner de vos conditions de travail, merci de rajouter ce tag (pour permettre de trier vos contributions) et de signer vos textes en signalant votre qualité et votre mode d'expression habituel (papier, web, radio, photo, télévision).
Organisés par la présidence de la République, les états généraux ont oublié d'inviter un acteur essentiel des médias: le lecteur! Dans une lettre ouverte, des sociétés de lecteurs de plusieurs titres de presse écrite revendiquent la place du tiers état. Vous pouvez, vous-même, contribuer à nos cahiers de doléance dans l'édition Etats généraux de la presse, le off.
On peut se plaindre du manque de pluralisme des médias. Certes. Et non sans raisons. Mais ce manque de pluralisme n'est qu'un des symptômes de la crise de la pensée et de la représentation politiques à laquelle nous assistons depuis une trentaine d'années. La crise financière peut être l'occasion de remettre les médias au coeur de la démocratie.
Pour défendre l’idée d’une « citoyenneté permanente » et pour répondre à l’invitation qui nous est faite de nous exprimer librement dans ces états généraux « Off » de la presse, voici ma contribution au débat.
Oui, M. Sarkozy a été élu démocratiquement, mais dans ses propositions de campagne présidentielle ne figurait pas que:-tous les grands médias devraient être la propriété de grands capitaux privés, qui plus est détenus par des amis du président de la république-que la presse aurait comme mission d' expliquer et de promouvoir la politique du gouvernement-que le pouvoir pourrait éventuellement interdire une presse sur le net payante; ce serait en parfaite contradiction avec l' existence de chaînes télé privées, d' une presse écrite payante ...
A entendre et à lire les débats, peu nombreux, autour des Etats Généraux de la presse, on pourrait penser qu’il s’agit de sauver économiquement un secteur comme un autre.
J'ai saisi l'occasion qui m' a été présentée sur un plateau de plan de sauvegarde pour l'emploi (pse) pour quitter la presse écrite, parce que j'en avais marre d'assister aux soins palliatifs administrés par des médecins de garde dépassés.