Mediapart ouvre le cahier de doléances des lecteurs sur l'information et l'avenir du journalisme. En marge des états généraux de la presse officiels — dont les participants ont été triés sur le volet1
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et les conclusions tirées avant toute discussion —, nous vous proposons en effet de prendre la parole. Parlez-nous de vos pratiques et de vos attentes en publiant, ci-dessous, vos contributions (appuyez sur «devenir rédacteur», à gauche de l'écran).
Nous vous proposons de reprendre la forme proposée par les états généraux — «Les recommandations en 1 ou 2 lignes chacune; les arguments en 1 ou 2 pages maximum» —, et d'indiquer le thème de votre contribution en choisissant vos mots clés (tags) dans la liste suivante:
Pluralisme (diversité des sources d'information, concentration)Usages (navigation, mode de consultation, zapping)Participation (interactivité, redéfinition du rapport journaliste-lecteur)Métier (perception et évolution du métier, formation, recrutement)Journalisme (logique de marque vs logique de contenu, hiérarchie de l'information, flux vs sélection, séparation information-commentaire)Pouvoirs (rapport aux pouvoirs, à la communication, responsabilité du journaliste et du lecteur-participant)Supports (rôle et avenir de l'écrit -- papier, web --, de l'audiovisuel, complémentarité des supports, disponibilité, distribution)Gratuité (pertinence et limites, modèle publicitaire, mode de financement alternatif)Journaliste: si vous êtes journaliste et que vous voulez témoigner de vos conditions de travail, merci de rajouter ce tag (pour permettre de trier vos contributions) et de signer vos textes en signalant votre qualité et votre mode d'expression habituel (papier, web, radio, photo, télévision).
La Toile est un terrain de jeu infini pour les curieux et les entêtés. Et, comme souvent dans l'investigation, le secret est parfois à portée de mains, pas caché du tout, simplement on ne sait pas le voir.
Le poids de l’information en ligne va monter en puissance. Ne continuons pas à trouver normal que les sites professionnels d’information ne bénéficient pas d’une égalité de traitement.
L'une des raisons de l'opposition de Mediapart aux Etats généraux (présidentiels) de la presse est l'absence de publicité des débats, totalement contraire aux principes qui fondent la liberté de la presse et légitiment la profession de journaliste. La stupéfiante mésaventure vécue par nos confrères d'@rrêt sur images prouve que c'est encore pire que nous ne l'imaginions.
Les sociétés de lecteurs se mobilisent pour être partie prenante des états généraux de la presse. Très bien … il était temps !Mais ce combat, certes nécessaire et honorable, n’est il pas un combat hémiplégique ?