Les groupes d’amis Facebook sont parfois la pire des choses mais aussi souvent la meilleure. Sur mon fil d’actualité, grâce à des inconnus qui m’ont un jour fait signe (ou l’inverse), je découvre des pépites, des citations, des enregistrements musicaux oubliés, des interviews cachés au fond du web, des images, des textes… Il suffit d’être curieux, attentif… et sélectif !
«Il y a cette idée de devoir quelque chose. D’être redevable. D’avoir une ardoise quelque part. Et un jour, il faut régler ses comptes.» S’acquitter d’une dette, littéraire et plus encore intime, existentielle, musicale, vitale, envers dix auteurs qui ont accompagné Philippe Djian, majoritairement américains, des orfèvres du style, du rythme.
Sur un bureau, une photo encadrée. Deux jeunes gens « splendides » y posent, plein d’un « sentiment presque anachronique de bien-être et d’optimisme ».
Le Remplaçant est l’histoire d’un nom – ou d’un non, d’ailleurs. Boris JAMPOLSKI. Ce patronyme apparaît en lettres capitales à la page 49 du roman d’Agnès Desarthe. Un nom s’impose, apparaît, en lieu et place de celui prévu, Janusz Korczak qui dirigea l’orphelinat du ghetto de Varsovie. Qui est ce Boris Jampolski ?
L’un des dix meilleurs romans de l’année 2008 selon le New York Times, lu et aimé par Barack Obama (« It’s fascinating. (…) a wonderful book »), PEN/Faulkner Award for Fiction en 2009, chef d’œuvre salué par la critique internationale, Netherland sort en édition de poche, chez Points.