« Ça aide, parfois, de me rappeler que tout le monde n’est pas comme moi. Tout le monde ne note pas des choses dans un calepin qu’il transcrit ensuite dans son journal intime. Encore moins nombreux sont ceux qui prendront ce journal, feront un peu de nettoyage, et le liront en public ».
« Il régnait dans l’atmosphère cette sorte de distorsion qui vous infléchit un peu, qui rend votre personnalité instable, vagabonde, floue, oblique, face au vaste champ des possibles ».
« On ne refait pas sa vieOn continue seulementOn dort moins bien la nuitOn écoute patiemmentDe la maison les bruitsDu dehorsL'effondrement ». Les paroles de Tu ne me dois rien, chanson de Stephan Eicher, paroles de Philippe Djian, auraient pu servir d'épigraphe à Impardonnables du même Philippe Djian (2009) qui vient de paraître en Folio.
Points réédite en poche Joséphine de Jean Rolin, roman paru en 1994 chez Gallimard. Un texte court, dense, d’une présence et lucidité rares, autour d’une éphémère, une femme-enfant fragile, en (dés)équilibre, à la présence d’autant plus prégnante qu’elle est au-delà des lignes.