À la veille de son numéro 44 publié mercredi 22 novembre, En attendant Nadeau vous propose en avant-première un article de Gilbert Lascault sur Paul Gauguin, qui sera publié dans quelques jours sur notre site.
"Jeune femme", de Léonor Serraille, est un premier film d’une justesse remarquable, qui se situe quelque part entre "La vie rêvée des anges" et "La vie d’Adèle". Une révélation, dans tous les sens du terme.
L’incontournable media numérique ne saurait faire oublier l’agrément des rencontres personnelles et c’est tout l’intérêt du Salon de la revue que de donner l’occasion de découvrir dans leur diversité toutes les revues qui font vivre la littérature d’aujourd’hui (et d’hier) et la recherche dans les sciences de l’homme.
Invoquer la « vitalité de la littérature » contre le spleen de novembre ? Pourquoi pas ? N’est-ce pas l’esprit de ce Salon des revues ? Venez nous voir.
Il y a un an et des poussières, Olivier Cadiot publiait le premier tome d’une Histoire de la littérature récente. Aujourd’hui paraît le tome II, à la Une de ce numéro 42 d'En attendant Nadeau.
Parce qu’un journal n’est pas seulement quelque chose qui se fait dans l’urgence, parce qu’on apprécie de prendre du temps pour réfléchir et pour parler des événements ou des textes, nous avons eu envie de donner, calmement, notre sentiment sur le prix Nobel décerné à Kazuo Ishiguro.
C’est sous le signe de Rimbaud, voyageur déclassé, que le Colombien Santiago Gamboa, interrogé par Natalie Levisalles, fait sentir la mélancolie du retour d’exil à Bogota.
C’est un numéro d’En attendant Nadeau assez politique que ce n° 41, par la force des choses, et parce que l’on ne peut que s’interroger aujourd’hui sur le visage de la gauche (et de la droite!) en France et dans le monde.
Et puis notre site, lui aussi, connaît des changements climatiques, avec deux nouveaux modes de circulation dans les articles : la carte des livres et les dossiers d'En attendant Nadeau.
Il semblerait que les éditeurs ne s’intéressent vraiment au travail des historiens qu’en période d’anniversaire et de commémoration. Le centenaire de la révolution d’Octobre 1917 suscite en effet une telle profusion de publications qu’on peut se demander où s’exprimait toute cette énergie scientifique jusque-là.