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En Espagne, sous la dictature franquiste, il existait une gauche résistante, en général issue de la bourgeoisie (plutôt la grande), souvent catalane, pas complètement clandestine, qui a su entretenir la vie des idées, la curiosité d’esprit et la tolérance. Elle s’était elle-même baptisée «la gauche divine», appellation qu’elle prononçait volontiers en français, pour mieux se démarquer.
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Au cours des quinze jours qui viennent, on pourra se distraire de l’actualité électorale en retrouvant les vers d’un poète japonais, Takuboku, en visitant avec Gilbert Lascaux l’exposition du Grand-Palais sur les jardins, en marchant avec Antoine de Baeque et ses «godillots» dont il nous raconte l’histoire, militaire et populaire, en captant avec Maryline Desbiolles les mouvements de Rodin.
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On ne peut pas vraiment dire que les résultats de dimanche soir étaient complètement inattendus. Ils avaient été annoncés par de nombreux sondages et préparés par des transformations visibles comme par des mutations plus souterraines.
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La poésie à l’honneur, avec les poèmes inédits de Chalamov, l’entretien de Jean-Michel Maulpoix par Gérard Noiret, ou la substantielle anthologie de cinquante ans de poésie française par Yves di Manno et Isabelle Garron, éclairée par Marie Étienne et Anne Malaprade.
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« Avec ce système, j’aurai vite fait fortune, alors je tuerai tout le monde et je m’en irai. » Le programme du père Ubu, « roi des Polonais », combien sont-ils de dictateurs à le pratiquer de nos jours ?
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Relisant à la fin de sa vie «Le Traître», son premier livre (1958), André Gorz fut, selon son biographe, consterné. Ce roman de formation évoquait à peine Doreen, son épouse, alors qu’il considérait leur union comme le plus important de sa vie. Or c’est justement la fin unie de ce couple discret, qu’a choisi de mettre en scène David Geselson au Théâtre de la Bastille.
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Cette rencontre entre trois romancières se tiendra le mercredi 19 avril, à 19h, à la Maison de la Poésie, à Paris.
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Beaucoup de poésie dans cette nouvelle livraison d’En attendant Nadeau : Gérard Cartier, Laurent Albarracin et, à venir en différé, Philippe Jaffeux. Et toujours nos chroniques : théâtre par Monique Le Roux, les phrases de la campagne par Charles Bonnot, notre choix de revues, par toute l’équipe.
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Les esprits s’échauffent et les médias s’emballent dès qu’il est de nouveau question de Céline. Le sujet est presque devenu un serpent de mer. Du coup, beaucoup de journaux ont parlé du livre d’Annick Duraffour et Pierre-André Taguieff, Céline, la Race, le Juif : mais la lecture qu’en fait Cécile Dutheil pour En attendant Nadeau est particulièrement éclairante.
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Dans le cadre de ce numéro, nous aurons le plaisir de consacrer une Une spéciale au Maroc, invité cette année du Salon du livre qui ouvrira ses portes le 24 mars.