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Avant de retrouver, au cours de la quinzaine, Marie Cosnay, Johann Chapoutot, Georges Perec et Kostis Maloùtas, écoutons pour nous apaiser les voix des oiseaux. Les poètes qui les entendent et dialoguent avec eux donnent des ailes, et donnent de l’essor à l’existence et à la pensée.
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Ulysse Baratin a lu pour En attendant Nadeau l’énorme livre de Thomas Piketty, "Capital et idéologie", qui se présente à la fois comme une histoire mondiale des inégalités économiques et comme un programme pour réduire celles-ci, fondé notamment sur une rigoureuse progressivité fiscale et un plan de redistribution novateur.
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C’est aux racines du mal qu’a voulu aller Stefan Zweig dans ses essais des années 1933-1942 ("L’esprit européen en exil") : ces essais, pour Georges-Arthur Goldschmidt, "montrent la clairvoyance" de l’écrivain autrichien, mais aussi "sa volonté de ne pas prendre part à l’action politique".
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Pierre Pachet ne saurait être oublié. Sa fille a repris dans un fort volume les essais les plus significatifs de l’écrivain décédé en juin 2016, ceux qui abordent de front la vieillesse, la mort des proches et la blessure du souvenir.
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Une grande nouvelle ! En attendant Nadeau publie une application pour smartphone, que vous pouvez télécharger gratuitement sur Apple Store et Google Play. Elle offre un meilleur confort, un mode de lecture hors-ligne et une navigation bien plus fluide à tous ceux qui nous lisent sur mobile, soit près de la moitié de nos lecteurs.
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La poétesse amérindienne Joy Harjo a depuis longtemps essayé de faire de la langue anglaise un territoire indien, où l’on entende une voix ancestrale et rompue, en quelque sorte intraduisible. Son livre de souvenirs, "Crazy Brave", est traduit en français.
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Avec Pierre Senges, lu par Pierre Benetti, le cinéma devient la plus aimable des machines : tout part d’une phrase de Stan Laurel (de Laurel et Hardy…) sur les tartes à la crème, et, "avec une patience de détective" et un grand sens de la parodie, l'écrivain offre à un livre "aérien, inattendu et désopilant" sur Hollywood.
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À l’heure où des applications universelles comme Facebook tissent leur toile à l’échelle du monde entier, le récit par un artisan souabe, Heinrich Zimmermann, du dernier voyage du capitaine Cook en Océanie ne peut manquer, comme le suggère Alban Bensa, de nous interpeller, sur la découverte d’un monde par l’autre, sur l’altérité.
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Avant de souhaiter à nos lectrices et à nos lecteurs de belles fêtes de fin d’année, invitons-les à nous lire sans interruption pendant cette période, avec un prochain numéro le vendredi 3 janvier.
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Quelle aide attendons-nous des livres dans les temps troublés ? L’éclairage ou l’échappée.