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Ton cœur ne bat plus au rythme du mien. Tu t’es lassé de suivre le même chemin. La poésie s’en est allée de ta vie, tu as oublié nos rêves et n’entends plus comme moi les voix venues d’ailleurs et d’autres temps,
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Comment as-tu fait pour ne plus voir, pour ne plus apprécier, pour ne plus te réjouir, d’être ma plus grande source de joie sur terre, mon plus cher trésor, mon soleil sans pareil, depuis toujours, pour m’en priver désormais en m’imposant le silence d’une prisonnière au noir cachot de ton mal être?
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Plus que jamais en danger, ce magnifique vaisseau sur lequel, bien malgré nous, nous sommes embarqués au sein de l’univers, notre planète bleue comme une orange,
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Paisible après-midi de fin d’été, de chaleur et ciel d’azur. Assises à l’ombre, mon amie et moi, nous prenons le thé au jardin. La théière d’argent, orgueil de l'hôtesse depuis quarante ans, se souvient-elle des convives des années lointaines ?
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Ne sommes-nous déjà plus que des ombres errant le long du rivage, près de la mer étale, les beaux jours d’été ? Sans répit, les marées aspirent bruyamment les galets de la plage,
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L’interrogation primordiale
Je te pensais né pour être mon amour, mon seul véritable amour. Et je me pensais née pour être ton amour, ton seul véritable amour,
pour laisser au monde présent et à venir des chansons, esquisses de poésie, parlant de nous qui n’étions qu’un,
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Nous étions jeunes et follement amoureux, assoiffés l’un de l’autre, poussés l’un vers l’autre par le même irrésistible élan, le même désir de vivre, et de vivre l’un pour l’autre, l’un avec l’autre.
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Contempler le paysage ensoleillé devant la fenêtre grande ouverte, symphonie de vert ; avec les grands arbres qui dansent et bruissent dans le vent ; le vieux cheval alezan libre dans le pré
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Laisse-moi bercer ta tristesse, mon amour, comme autrefois, d’un baiser sur ton front soucieux, comme ta mère adorée sut bercer tes chagrins d’enfant en te chantant des chansons.
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Soleil ardent, qui te lèves si chichement sur le village normand et son église, quand tu verses ta lumière au-dessus de la forêt le matin et illumines mes journées solitaires, je te vénère, pareille aux anciens Egyptiens.