« Nous voulons des livres, des films qui agissent sur nous comme des corps, mille fois mieux que des corps, comme des corps vivants. » (Alban Lefranc)
« Plus on s'affronte à une construction1
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littéraire, plus on peut déplacer les perceptions courantes, les manières de voir, et plus les conséquences sont politiques. » (Édouard Louis, à propos d'En finir avec Eddy Bellegueule)
« Je ne sais pas ce que c'est un livre. Personne ne le sait. Mais on sait quand il y en a un. » (Marguerite Duras)
Ludo dos Santos est né à Héliopolis, favela de São Paulo. Adopté par Zé Carnicelli, richissime propriétaire de la chaîne de supermarchés MaxiMarket, il poursuit ses études aux Etats-Unis, mène une carrière de publicitaire, vit parmi les nantis brésiliens. Mais peut-on couper avec son passé, oublier avoir été un favelado, se sentir libre dans le piège doré que la vie lui a réservé ?
Une lecture de vacances avant la rentrée ? Pourquoi pas Le Dernier Mort de François Mitterrand de Raphaëlle Bacqué ? C'est peu de dire que cet ouvrage, que signe une journaliste en vue du Monde et qui est un portrait par le biais de François Mitterrand, se lit comme un roman.
Un livre sur de Gaulle, un de plus. Mais lisons celui-ci. Il est d'un historien britannique et les historiens britanniques ont un regard souvent avisé sur la civilisation française. Lisons-le plus encore parce qu'il porte un regard neuf sur son sujet, en s'interrogeant sur la construction du mythe gaullien.
Le Téléviathan : beau et redoutable terme pour désigner la télévision, ce monstre qui dévore à plaisir nos cervelles, nos pensées, notre temps. C'est celui qu'a forgé Alexandre Lacroix pour pointer le pouvoir abusif que ce puissant média (pourtant en perte de vitesse) exerce sur nous et notamment par l'entremise de ces animateurs d'émissions et de débats qu'il perçoit en alligators régnant sur de bourbeux marécages.
En attendant la sortie du prochain roman de Jean Échenoz, Des Éclairs (le 23 septembre aux éditions de Minuit, accompagnée de la parution en poche de Nous Trois), venant clore une trilogie ouverte avec Ravel et Courir, cette fois centrée sur la destinée d’un ingénieur, plongeons-nous dans le dernier numéro de la revue Décapage qui consacre son dossier à Jean Échenoz.