« Nous voulons des livres, des films qui agissent sur nous comme des corps, mille fois mieux que des corps, comme des corps vivants. » (Alban Lefranc)
« Plus on s'affronte à une construction1
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littéraire, plus on peut déplacer les perceptions courantes, les manières de voir, et plus les conséquences sont politiques. » (Édouard Louis, à propos d'En finir avec Eddy Bellegueule)
« Je ne sais pas ce que c'est un livre. Personne ne le sait. Mais on sait quand il y en a un. » (Marguerite Duras)
« Monsieur Valéry, après cette dissertation philosophique, eut le souffle coupé, tellement il était heureux ».Monsieur Valéry est indissociable des autres habitants du Bairro. Il le dit lui-même : « je ne me sens pas complet avec seulement moi-même », d’ailleurs, « d’après mes calculs je suis trois personnes. Au moins ».
Spécialiste des questions d'interprétation, Yves Citton propose aujourd'hui un livre passionnant sous le titre suggestif de L'Avenir des humanités. Livre si foisonnant qu'il n'est pas aisé de le ramener à l'essentiel.
« Santiago Boroní est devenu fou quelque part entre Tel-Aviv et Safed, je ne sais pas exactement où, et je n’ai pas cherché à le savoir, au fond peu importe ». Première phrase, premier choc. Un roman qui vous attrape, ne vous quitte plus,
On pense aux frères Coen, aux écrivains du Mississippi, à Larry Brown, à ces auteurs américains seuls aptes à rendre, conjointement, nature et aventure, immobilité et bouleversements (historiques comme intimes), à faire bouger les lignes des grands espaces. Mais Lionel Salaün est un écrivain français et Le retour de Jim Lamar est son premier roman.
Où est passée la gauche ? Qu'est-ce qui fait le succès de la droite aujourd'hui ? Voilà les questions qui se posent plus que jamais dans le monde occidental, alors que s'amenuisent les chances de pouvoir inverser la tendance.