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Bookclub

27 rédacteurs

À propos de l'édition

« Nous voulons des livres, des films qui agissent sur nous comme des corps, mille fois mieux que des corps, comme des corps vivants. » (Alban Lefranc)

« Plus on s'affronte à une construction1

littéraire, plus on peut déplacer les perceptions courantes, les manières de voir, et plus les conséquences sont politiques. » (Édouard Louis, à propos d'En finir avec Eddy Bellegueule)

« Je ne sais pas ce que c'est un livre. Personne ne le sait. Mais on sait quand il y en a un. » (Marguerite Duras)

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    Aimez-vous Sagan ? (4) La Fourmi et la cigale

    Par | 3 recommandés
    La rencontre de Jean de La Fontaine et de Françoise Sagan vous paraît-elle aussi improbable que celle d’une machine à coudre et d’un parapluie ?
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    Elisabeth Filhol, La centrale

    Par | 5 commentaires | 7 recommandés
    « Quel est le point de rupture ? »Elisabeth Filhol signe un premier roman nucléaire, un procès verbal dans tous les sens du terme : aventure du verbe comme récit clinique. La centrale est de ces textes qui happent et hantent,
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    Pourquoi tant de haine?

    Par | 105 commentaires | 17 recommandés
    Dans un brûlot truffé d'erreurs et traversé de rumeurs, à paraître le 21 avril chez Grasset sous le titre Le crépuscule d'une idole. L'affabulation freudienne, Michel Onfray, qui n'est pas historien et ignore tout des travaux produits depuis quarante ans par les véritables historiens de Freud et de la psychanalyse (des dizaines d'essais dans le monde, dont les principaux sont traduits en français), se présente pourtant comme le premier biographe de Freud capable de décrypter des légendes dorées déjà invalidées depuis des décennies.
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    Sur le versant noir de l'humain avec Annie Le Brun

    Par | 3 commentaires | 4 recommandés
    Lorsque, dans son récent essai, Annie Le Brun parle de Sade, du roman noir ou du surréalisme, elle reste fidèle à elle-même et à ses livres antérieurs, revenant à quelques-uns de ceux qui ont fait valoir la face obscur de l'humain. Mais, cette fois, elle élargit l'angle de vue et procède au grand rassemblement des univers philosophiques et littéraires qui ont pris en charge cette « noirceur ».
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    Cloé Korman, Les hommes-couleurs

    Par | 8 commentaires | 9 recommandés
    Cloé Korman Cloé Korman
    « Où est la frontière ? Et comment saura-t-on qu’elle a été franchie ? »Les hommes-couleurs est le premier roman de Cloé Korman, née en 1983. Autant le souligner tout de suite, "premier roman" oui, comme pour en finir avec l'étiquete — tant l’art de la fiction, du suspens, la maîtrise, le talent, le sens poétique comme politique de cette jeune femme sont époustouflants.
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    L’absence d’oiseaux d’eau

    Par | 12 commentaires | 6 recommandés
    Marguerite Duras, dans La Musica deuxième, l’énonçait : «Ecrire, aimer, cela se vit dans le même inconnu, dans le même défi de la connaissance mise au désespoir».
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    Markus Orths, Second roman

    Par | 1 commentaire | 3 recommandés
    Second roman de Markus Orths se lit d’abord comme une farce, un texte hilarant sur les affres de l’inspiration, de l’écriture et de la publication.
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    Des miasmes aux vaccins, l'étonnante histoire de l'hygiène publique

    Par | 2 commentaires | 1 recommandé
    D'un ouvrage sur l'hygiène publique au XIXe siècle, on pourrait n'attendre que morosité : les misères du monde vues sous un angle avant tout technique. Bien au contraire, Une société à soigner que vient de publier Gérard Jorland, philosophe et historien des sciences, est un livre passionnant alors même qu'il est exigeant.
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    City Boy, Chronique new-yorkaise

    Par | 5 commentaires | 7 recommandés
    New York, sixties & seventies. Deux décennies charnières dans l’histoire collective —sociale et culturelle— d’une ville mais aussi d’un écrivain, Edmund White. City Boy retrace les années de lutte, littéraire, sexuelle de l’auteur au sein d’une ville mythique, alors en plein chaos, « crasseuse, dangereuse, en faillite », encombrée d’ordures, bon marché, mais aussi ville de la bohème, centre intellectuel et artistique hors du commun. « En résumé, New York dans les années soixante-dix était un dépotoir avec de sérieuses aspirations artistiques ».
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    Nos baisers sont des adieux

    Par | 9 commentaires | 6 recommandés
    Dans Appelez-moi par mon prénom, Nina Bouraoui tissait une série de métaphores qui toutes pourraient définir son dernier roman, Nos Baisers sont des adieux: les mots comme des « missives », l’écriture comme désir et égarement, dérive, occupation (à la fois invasion et quotidien)...