Mediapart ouvre le cahier de doléances des lecteurs sur l'information et l'avenir du journalisme. En marge des états généraux de la presse officiels — dont les participants ont été triés sur le volet1
…
et les conclusions tirées avant toute discussion —, nous vous proposons en effet de prendre la parole. Parlez-nous de vos pratiques et de vos attentes en publiant, ci-dessous, vos contributions (appuyez sur «devenir rédacteur», à gauche de l'écran).
Nous vous proposons de reprendre la forme proposée par les états généraux — «Les recommandations en 1 ou 2 lignes chacune; les arguments en 1 ou 2 pages maximum» —, et d'indiquer le thème de votre contribution en choisissant vos mots clés (tags) dans la liste suivante:
Pluralisme (diversité des sources d'information, concentration)Usages (navigation, mode de consultation, zapping)Participation (interactivité, redéfinition du rapport journaliste-lecteur)Métier (perception et évolution du métier, formation, recrutement)Journalisme (logique de marque vs logique de contenu, hiérarchie de l'information, flux vs sélection, séparation information-commentaire)Pouvoirs (rapport aux pouvoirs, à la communication, responsabilité du journaliste et du lecteur-participant)Supports (rôle et avenir de l'écrit -- papier, web --, de l'audiovisuel, complémentarité des supports, disponibilité, distribution)Gratuité (pertinence et limites, modèle publicitaire, mode de financement alternatif)Journaliste: si vous êtes journaliste et que vous voulez témoigner de vos conditions de travail, merci de rajouter ce tag (pour permettre de trier vos contributions) et de signer vos textes en signalant votre qualité et votre mode d'expression habituel (papier, web, radio, photo, télévision).
L'une des raisons de l'opposition de Mediapart aux Etats généraux (présidentiels) de la presse est l'absence de publicité des débats, totalement contraire aux principes qui fondent la liberté de la presse et légitiment la profession de journaliste. La stupéfiante mésaventure vécue par nos confrères d'@rrêt sur images prouve que c'est encore pire que nous ne l'imaginions.
Les sociétés de lecteurs se mobilisent pour être partie prenante des états généraux de la presse. Très bien … il était temps !Mais ce combat, certes nécessaire et honorable, n’est il pas un combat hémiplégique ?
Organisés par la présidence de la République, les états généraux ont oublié d'inviter un acteur essentiel des médias: le lecteur! Dans une lettre ouverte, des sociétés de lecteurs de plusieurs titres de presse écrite revendiquent la place du tiers état. Vous pouvez, vous-même, contribuer à nos cahiers de doléance dans l'édition Etats généraux de la presse, le off.
On peut se plaindre du manque de pluralisme des médias. Certes. Et non sans raisons. Mais ce manque de pluralisme n'est qu'un des symptômes de la crise de la pensée et de la représentation politiques à laquelle nous assistons depuis une trentaine d'années. La crise financière peut être l'occasion de remettre les médias au coeur de la démocratie.
Pour défendre l’idée d’une « citoyenneté permanente » et pour répondre à l’invitation qui nous est faite de nous exprimer librement dans ces états généraux « Off » de la presse, voici ma contribution au débat.
Oui, M. Sarkozy a été élu démocratiquement, mais dans ses propositions de campagne présidentielle ne figurait pas que:-tous les grands médias devraient être la propriété de grands capitaux privés, qui plus est détenus par des amis du président de la république-que la presse aurait comme mission d' expliquer et de promouvoir la politique du gouvernement-que le pouvoir pourrait éventuellement interdire une presse sur le net payante; ce serait en parfaite contradiction avec l' existence de chaînes télé privées, d' une presse écrite payante ...