Un pêle-mêle de souvenirs à plusieurs voix. Non pas des tartines de nostalgie à s'en coller les doigts (d'ailleurs ce n'était pas forcément "mieux avant"), mais des clins d'œil, des pensées, l'écho1
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de moments passés, des bouquins lus, des musiques écoutées, des hommages à rendre, des films presque oubliés, des souvenirs de lieux disparus ou des images à partager juste pour ne pas laisser la poussière s'accumuler. Et si possible en polyphonie parce que la plus sûre façon de partager, c'est de jouer la diversité. Si cela ne s'était pas appelé "Je me Souviens", ça aurait aussi pu s'intituler "Grenier commun". Et bien sûr, toutes les générations sont bienvenues, c'est même le but du jeu... On dit souvent que regarder parfois dans le rétro permet d'aller bien plus sûrement de l'avant !
C’est le jeudi après-midi que nous touchions aux moments de grâce suprêmes où chacun de nous pouvait afficher le bout de talent musical qui le portait vers demain. Nous nous retrouvions pour jouer « let it be » même avec deux cordes...
Je me souviens de leurs Saint-Valentin. Elles avaient le parfum des sourires complices, fidèles et solides. En ces moments plus encore, mes parents rejoignaient une sorte de temple antique où flottaient en bannière leurs années d’amoureux parisiens.
Parfois je me demande pourquoi je ne regarde plus la télévision depuis quelques années ... [
Emission enregistrée pour FR3 pour le Nouvel An 1980.
Contient une reprise de Charles Trenet, "Y a de la joie".]