Un pêle-mêle de souvenirs à plusieurs voix. Non pas des tartines de nostalgie à s'en coller les doigts (d'ailleurs ce n'était pas forcément "mieux avant"), mais des clins d'œil, des pensées, l'écho1
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de moments passés, des bouquins lus, des musiques écoutées, des hommages à rendre, des films presque oubliés, des souvenirs de lieux disparus ou des images à partager juste pour ne pas laisser la poussière s'accumuler. Et si possible en polyphonie parce que la plus sûre façon de partager, c'est de jouer la diversité. Si cela ne s'était pas appelé "Je me Souviens", ça aurait aussi pu s'intituler "Grenier commun". Et bien sûr, toutes les générations sont bienvenues, c'est même le but du jeu... On dit souvent que regarder parfois dans le rétro permet d'aller bien plus sûrement de l'avant !
Chaque année, c'est la même chose : les cerises ont le goût de madeleine. Mais il faut qu'elles soient contenues dans un sac en papier, et non dans ces épouvantables sacs en plastique … En mai de mes presque vingt ans, je ne sais plus où j'achetais les cerises, dans cette ville du bout du monde, traversée de haut en bas par deux longues rues en enfilade, débouchant sur la rade et le port.
Je le savais pourtant : c’est toujours par les extrémités qu’on prend froid. On me l’aura assez dit et répété ! Alors bon, sortir tête nue et en sandales légères comme si ça pouvait convoquer le printemps alors même qu’il tombe des cordes et que les moyennes saisonnières ne sont plus qu’un souvenir du lointain passé…. Bref, est arrivé ce qui devait arriver. Oh, juste un rhume, trois fois rien !
Il n'est sans doute pas très bien vu, dans le contexte actuel, de dire du bien de Jacques Cheminade. Le parcours qui est le sien est effectivement étrange et ses idées paraissent bien confuses, entre des thèmes dont on peut tout à fait discuter et des obsessions inquiétantes.