Un pêle-mêle de souvenirs à plusieurs voix. Non pas des tartines de nostalgie à s'en coller les doigts (d'ailleurs ce n'était pas forcément "mieux avant"), mais des clins d'œil, des pensées, l'écho1
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de moments passés, des bouquins lus, des musiques écoutées, des hommages à rendre, des films presque oubliés, des souvenirs de lieux disparus ou des images à partager juste pour ne pas laisser la poussière s'accumuler. Et si possible en polyphonie parce que la plus sûre façon de partager, c'est de jouer la diversité. Si cela ne s'était pas appelé "Je me Souviens", ça aurait aussi pu s'intituler "Grenier commun". Et bien sûr, toutes les générations sont bienvenues, c'est même le but du jeu... On dit souvent que regarder parfois dans le rétro permet d'aller bien plus sûrement de l'avant !
Le texte suivant a été écrit en 1993 et publié dans « Georges » en février 1994. Ce fanzine s’était donné pour fonction de parler des photographes et de la photographie autrement. Il ne parut que cinq fois, faute de moyens et les ambitions de quelques rédacteurs et trices ayant pris le pas sur le désir de liberté… Georges était un titre choisi pour donner une personnalité au journal.
Je me souviensdes fenêtres ouvertes, l'été, sur la prairie où dormait la Gascognedes armoires métalliques où nous rangions nos affairesde la chambre des pions qui séparait le dortoir des petits de celui des grands
Charonne, 50 ans déjà….C’était le 8 février 1962. C’était en France.Aujourd’hui, nous commémorons un bien triste anniversaire, celui de la répression sanglante et meurtrière d’une manifestation pacifique qui a fait 9 morts. C’était en France, au cœur de Paname, dans le 11° arrondissement, à la station de métropolitain Charonne.
Par Grain de Sel
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— « Allez, les filles ! Je veux voir de jolis points bien réguliers… Vous vous êtes bien lavé les mains, j’espère, avant de vous y mettre ? »— « Oui, Marienne ! »
Je me souviens du 6 décembre 1985.C’était à Liège. La ville qui vient d’essuyer de mortelles blessures.J’ai laissé passer quelques jours, sous le coup de l’émotion. Ce 13 décembre 2011 laisse de pénibles souvenirs pour les liégeois. La liste des décès s’allonge encore. La Place Saint Lambert est sinistre. Liège est affreusement triste.
Par patrick rodel
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Je me souviens de la lutte des classes. Qu'il fallait se battre pour survivre, pour sauvegarder un peu de dignité, pour arracher quelques miettes au gâteau qu'ils voulaient garder pour eux, alors que nous avions sué sang et eau pour le faire.