Un pêle-mêle de souvenirs à plusieurs voix. Non pas des tartines de nostalgie à s'en coller les doigts (d'ailleurs ce n'était pas forcément "mieux avant"), mais des clins d'œil, des pensées, l'écho1
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de moments passés, des bouquins lus, des musiques écoutées, des hommages à rendre, des films presque oubliés, des souvenirs de lieux disparus ou des images à partager juste pour ne pas laisser la poussière s'accumuler. Et si possible en polyphonie parce que la plus sûre façon de partager, c'est de jouer la diversité. Si cela ne s'était pas appelé "Je me Souviens", ça aurait aussi pu s'intituler "Grenier commun". Et bien sûr, toutes les générations sont bienvenues, c'est même le but du jeu... On dit souvent que regarder parfois dans le rétro permet d'aller bien plus sûrement de l'avant !
Moi qui ai connu la période ayant précédé la 404 Peugeot, j’étais tout fier que l’on m’emmène en 403, modèle qui venait de sortir lors du mariage de ma cousine en septembre 1955 je suis d’une autre époque et comment voulez-vous que je suive Hypo 404... ? Il est plus facile à un hypopotam de passer par un trou d'aiguille qu'à un vieux d'entrer dans le royaume de l’Hyblog.
Je me souviens de l’enseigne Kiravi, séduisant vin de France, au-dessus de la porte de l’épicerie de la rue Denis Épitalon à Saint-Étienne. Kiravi, le vin qui ravit !
Aujourd'hui, on parle de LEP, de ZEP mais, à Malo-les-Bains, dans les années soixante, je n'étais ni Zepien ni Lepien. J'étais Céeugien, au CEG de garçons, sis avenue de la mer, à quelques encablures de la plage il y avait les petits du cours élémentaire jusqu'aux grands de la 3ème.
J'ai refait quelques pas ce dimanche, là où, il y a bientôt une cinquantaine d'années, j'ai vécu une émotion des plus rares : ressentir intensément la sensation de beauté.
Non, ce n'est pas encore un souvenir, mais j'ai tellement envie qu'il repose ici, ce billet (ce sera sans doute le dernier), tant est impérieux ce désir de rapprocher même dans la mort, ceux qui se sont aimés. Pardonne-moi Petit Grain de transgresser un peu les règles de cette édition mais tu sais l'affection, la tendresse, l'amour et même la tristesse infinie se moquent bien des règlements.
Par patrick rodel
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Deuxième quinzaine d'août 1949. Il faisait chaud, nous attendions la fin de la journée pour aller nous tremper dans l'eau, le Bassin d' Arcachon n'était pas loin.