Un pêle-mêle de souvenirs à plusieurs voix. Non pas des tartines de nostalgie à s'en coller les doigts (d'ailleurs ce n'était pas forcément "mieux avant"), mais des clins d'œil, des pensées, l'écho1
…
de moments passés, des bouquins lus, des musiques écoutées, des hommages à rendre, des films presque oubliés, des souvenirs de lieux disparus ou des images à partager juste pour ne pas laisser la poussière s'accumuler. Et si possible en polyphonie parce que la plus sûre façon de partager, c'est de jouer la diversité. Si cela ne s'était pas appelé "Je me Souviens", ça aurait aussi pu s'intituler "Grenier commun". Et bien sûr, toutes les générations sont bienvenues, c'est même le but du jeu... On dit souvent que regarder parfois dans le rétro permet d'aller bien plus sûrement de l'avant !
Je me souviens. J'avais 14 ans. C'était en 1969.Cette année-là, dans ce lycée de la petite ville d'Orange et bien avant qu'elle ne soit conquise par le FN, dans ce lycée plein de tout "petits bourgeois" était arrivé un prof soixanthuitard !!!Ce type m'avait fait connaître un journal. Ce journal, c'était Hara Kiri Hebdo.
Il était une fois…Bien sûr, vous vous attendez à un conte. Eh bien non, ce « il était une fois » veut bien dire que cette histoire est « véridiquement vraie », comme le dirait l’Alcide, le chasseur de cauchemars qui habite juste derrière le cimetière, là où surgit la source De la Belle Eau.