Un pêle-mêle de souvenirs à plusieurs voix. Non pas des tartines de nostalgie à s'en coller les doigts (d'ailleurs ce n'était pas forcément "mieux avant"), mais des clins d'œil, des pensées, l'écho1
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de moments passés, des bouquins lus, des musiques écoutées, des hommages à rendre, des films presque oubliés, des souvenirs de lieux disparus ou des images à partager juste pour ne pas laisser la poussière s'accumuler. Et si possible en polyphonie parce que la plus sûre façon de partager, c'est de jouer la diversité. Si cela ne s'était pas appelé "Je me Souviens", ça aurait aussi pu s'intituler "Grenier commun". Et bien sûr, toutes les générations sont bienvenues, c'est même le but du jeu... On dit souvent que regarder parfois dans le rétro permet d'aller bien plus sûrement de l'avant !
De 1956. J'avais sept ans et je devenais, pour la première fois, jeune spectateur d'un spectacle qui me fascinait et me faisait rêver, un match de football, avant d'en devenir acteur par tous les échelons de mon club, l'AS Saint-Etienne, de la catégorie benjamins jusqu'aux juniors.
Je me souviens d’un long voyage en voiture que nous avions fait ensemble. C’était dans la vieille Renault qui brinquebalait et s’essoufflait dans les côtes. C’était toi qui conduisais. Tu conduisais comme un chef. Tu avais toujours conduit comme un chef, d’ailleurs. Ton permis, tu l’avais décroché du premier coup haut la main, alors que moi… Tu conduisais comme un chef et tu adorais ça.