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Je me souviens....

59 rédacteurs

À propos de l'édition

Un pêle-mêle de souvenirs à plusieurs voix. Non pas des tartines de nostalgie à s'en coller les doigts (d'ailleurs ce n'était pas forcément "mieux avant"), mais des clins d'œil, des pensées, l'écho1

de moments passés, des bouquins lus, des musiques écoutées, des hommages à rendre, des films presque oubliés, des souvenirs de lieux disparus ou des images à partager juste pour ne pas laisser la poussière s'accumuler. Et si possible en polyphonie parce que la plus sûre façon de partager, c'est de jouer la diversité. Si cela ne s'était pas appelé "Je me Souviens", ça aurait aussi pu s'intituler "Grenier commun". Et bien sûr, toutes les générations sont bienvenues, c'est même le but du jeu... On dit souvent que regarder parfois dans le rétro permet d'aller bien plus sûrement de l'avant !

 


  • Édition Je me souviens....

    Je me souviens de Julien Guiomar...

    Par | 14 commentaires | 5 recommandés
    Je me souviens de Julien Guiomar...
    A l'heure même où Direct 8 diffusait L'Incorrigible de Philippe de Broca (1975), un de ses acteurs quittait définitivement le plateau. Il était 22h20. Nous étions dimanche 21 novembre. Il s'agissait de Julien Guiomar.
  • Édition Je me souviens....

    L’homme qui photographiait le jazz

    Par | 33 commentaires | 5 recommandés
    L’homme qui photographiait le jazz
                  La tête se courbe en arrière, secouée par la peine qui l’habite. Les yeux se ferment sur l’indicible douleur. La bouche exhale sa sourde plainte. Billie Holiday chante au Downbeat, en 1947, à New York.
  • Édition Je me souviens....

    Je me souviens,...le Livre de lecture, la mercerie et la gare...*

    Par | 34 commentaires | 4 recommandés
    Je me souviens du Livre de lecture des « petites classes »... L'histoire se passait dans un de ces recoins de France où il faisait bon vivre, jour après jour, comme dans les illustrations de notre scolaire enfance...
  • Édition Je me souviens....

    La maison qui surveille la mer

    Par | 55 commentaires | 3 recommandés
    La  maison qui surveille la mer
     Je me souviens de l’ArmorQuand la mer se retire de l’anse et s’en va loin vers le Nord, la maison se retrouve juchée sur un absurde promontoire.
  • Édition Je me souviens....

    Je me souviens des clowns

    Par | 61 commentaires
     Je me souviens des clowns, de la lumière et de l’odeur de la piste, des chevaux qui tournaient, des claquements de fouets, des trapèzes scintillants sous le feu des projecteurs. Je me souviens de l’otarie luisante qui portait un ballon sur son nez et savait battre des mains avec ses nageoires. Je me souviens des jongleurs, des funambules, des écuyères. J’aurais voulu être jongleuse, funambule, écuyère.
  • Édition Je me souviens....

    Je me souviens de ma première paye

    Par | 52 commentaires | 4 recommandés
    Passons sur le premier gain, une misère pour ramassage de haricots verts rétribués au kilo. Cette honte d'être invitée plusieurs fois par le fermier à revenir sur mes pas, j'en oubliais trop... Je crus, chaque jour pendant une semaine, que ce faux-départ me porterait la poisse.
  • Édition Je me souviens....

    Amélie ou la mort des coiffes

    Par | 44 commentaires | 4 recommandés
    Amélie ou la mort des coiffes
    C'était l'époque des "quatre chevaux" et des "dauphines", bien avant le règne de la télévision. Pendant les vacances scolaires, mon frère et moi prenions notre petit-déjeuner tard dans la cuisine tandis que notre mère vaquait aux tâches ménagères.
  • Édition Je me souviens....

    Je me souviens de la chanson de Prévert...

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  • Édition Je me souviens....

    Je me souviens de mon premier amour

    Par | 63 commentaires | 20 recommandés
    Je me souviens de mon premier amour
    D’abord, il y avait la mélodie acidulée du carillon quand on poussait la porte. Trois notes égrenées. « Bonjour ! Il y a quelqu’un ? » Et puis, dans la semi-obscurité qui régnait, on était littéralement enveloppé par le parfum : une odeur sèche, vivante, à la fois chaude et piquante, entêtante surtout : le parfum du grain. Une boutique, presque plutôt une échoppe, sombre et presque étouffante.
  • Édition Je me souviens....

    Je me souviens de Bertrand

    Par | 49 commentaires | 5 recommandés
    Je me souviens de Bertrand
     Elle s’appelait Line.