Avec ce 25ème roman, le sémillant John le Carré élabore, oh, divine surprise : une intrigue d’espionnage subtile et complexe pour mieux aborder la dérive des politiques actuelles, au premier plan desquelles, le Brexit. Un roman court et brillant qu’on ne lâche pas avant de l’avoir terminé.
Ce roman a été publié en Espagne à Barcelone, aux éditions Seix Barral, en 2009 ; La première édition française date de 2012 au Seuil et je pense que l’on n'a pas suffisamment mis ce roman en valeur. Un chef-d'oeuvre où l'exploration au coeur de la matière humaine rencontre la trajectoire implacable de l'Histoire, celle de la guerre civile espagnole, trop souvent oubliée.
La tradition veut que les juifs d’Afrique du Nord, comme tous ceux de la diaspora, descendent des juifs de Judée exilés après la destruction du temple de Jérusalem en 70 ap. J.C. Le livre de Julien Cohen-Lacassagne bouleverse cette idée reçue : ce n’est pas un peuple en errance qui a traversé les mers, mais une idée, animée d’une puissante dynamique missionnaire : celle du monothéisme.
La Suède est un pays surprenant, terre de naissance de phénomènes incroyaux : les délicieuses biscottes Krisprolls, la splendide Victoria de la Roue de la Fortune, et le très charmant mais infortuné Stig Dagerman.
Tout commence par un échange de lettres entre deux femmes que tout oppose : Sara Lindqvist, jeune Suédoise de vingt-huit ans, petit rat de bibliothèque mal dans sa peau, et Amy Harris, vieille dame cultivée de Broken Wheel, dans l'Iowa. Lorsque Sara perd son travail de libraire, son amie l'invite à venir en vacances chez elle. À son arrivée, une malheureuse surprise l'attend : Amy est décédée.
Qui a vu le film n’a certainement jamais lu le livre : Autant emporte le vent est un roman de Margaret Mitchell, écrivaine américaine née en 1900 à Atlanta, dans le Sud des Etats-Unis : état esclavagiste et terre de Scarlett O’Hara et de Rhett Butler.
Dans ce roman qui pourrait être interdit aux moins de 18 ans, l'inclassable Chuck Palahniuk emprunte les voies de la pornographie (qui, contrairement à celles du Seigneur, ne sont pas impénétrables) pour nous montrer les dérives de notre société et souligner l'importance des relations parents/enfants. Un texte court, provocant et réjouissant.
Karl Marx a écrit de la poésie ? Et moi ma mémé en avait deux et en fait c’était mon pépé. Non non, très sérieusement, avant d’enflammer les esprits au XIXe siècle puis plus tard celui d’Arlette Laguiller avec son fameux « Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! », le célèbre penseur allemand a bel et bien traficoté des vers, et le résultat est plutôt sympa.
La société étasunienne, scientifiquement et techniquement hyper développée mais socialement archaïque, épuisée de moralisme protestant et fracturée par d’abyssales inégalités, est aujourd’hui durablement ébranlée dans ses valeurs profondes.