Un pêle-mêle de souvenirs à plusieurs voix. Non pas des tartines de nostalgie à s'en coller les doigts (d'ailleurs ce n'était pas forcément "mieux avant"), mais des clins d'œil, des pensées, l'écho1
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de moments passés, des bouquins lus, des musiques écoutées, des hommages à rendre, des films presque oubliés, des souvenirs de lieux disparus ou des images à partager juste pour ne pas laisser la poussière s'accumuler. Et si possible en polyphonie parce que la plus sûre façon de partager, c'est de jouer la diversité. Si cela ne s'était pas appelé "Je me Souviens", ça aurait aussi pu s'intituler "Grenier commun". Et bien sûr, toutes les générations sont bienvenues, c'est même le but du jeu... On dit souvent que regarder parfois dans le rétro permet d'aller bien plus sûrement de l'avant !
Je me souviens de ce voyage à Florence que nous rêvions tous deux de faire en hiver. Je me souviens de mes interrogations métaphysiques à l’heure du départ : comment dit-on en Italien « bonjour », « où est la gare ? » et « je voudrais un cappuccino s’il-vous-plait » ?
Par Grain de Sel
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Il en va de certains mots comme de petites madeleines proustiennes. Ils ont le charme des saveurs oubliées, le vieux parfum du tableau noir et de la craie, et on aimerait les faire rouler à nouveau dans notre bouche pour retrouver ces temps ancestraux où l’on « traversait dans les clous », où l’on portait un « sarrau » pour protéger ses petites « affaires »
Par Pointvirgule
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Du temps que la ramette d'Extra-Strong (80 grammes) tenait le haut du pavé, seules existaient les bonnes vieilles machines à écrire. Celles qui produisaient ces sons si particuliers, en rafales ou hésitants selon les compétences : Takatatakatakatak... ou alors: Tak...tak tak...takataka...tak, tak.
1980. Je suis au collège, Bashung en boucle, oh Gaby, qui tourne en rond sur les platines (on en est encore aux galettes), qui inonde les radios. Et je chantonne les paroles sous le préau, je ne suis pas certaine, avec le recul, que j'en comprends alors un traître mot.