Une lecture de Dans la forêt, de Jean Hegland.
« Si le monde était clair, l’art ne serait pas » a écrit Albert Camus. Parcourir des œuvres de fiction peut nous aider à éclairer quelques grands enjeux de notre époque : engagements écologiques, perspectives d’effondrement, idéaux de transitions à opérer.
Le poète et écrivain Hans Magnus Enzensberger nous convie à une belle, passionnante et dense méditation sur la morale individuelle, la transmission, le refus et la résistance. Kurt von Hammerstein, chef d'état-major général de la Reichswehr, avait résolu de tourner le dos à l'Allemagne nouvelle et à Hitler. Il déclarait : « La peur n'est pas une vision du monde ».
Par ces temps qui stagnent, on parle déjà, et évidemment, du "monde d'après" à reconstruire. Va-t-on repartir comme avant, sur les mêmes modèles de développement ? Ou bien l'électrochoc causé par le virus va-t-il déboucher sur une autre façon de voir et faire le monde ? En France, à Loos-en-Gohelle et à Darwin à Bordeaux, des expériences existent déjà qui ont fait leurs preuves.
La lecture du livre de Gerard Noiriel «Une Histoire populaire de la France» est à recommander à tout bon lecteur et curieux en histoire qui aimerait avoir une autre vision que l'histoire par «les grands Hommes » vendue par Stephane Bern ou Laurent Deutsh, et plébiscitée par Emmanuel Macron.
Avec cette adaptation manga des Montagnes Hallucinées de Lovecraft par Gou Tanabe, on a enfin pu voir que l'étrange et horrifique univers de Cthulhu et al. était parfaitement adapté à d'autres médias que la nouvelle.
Un triptyque solidement composé. Le premier volet baigne dans la chaude lumière d’un soir de septembre. Le court panneau central a la couleur très sombre d’une nuit de tempête et de cauchemars. Le dernier volet enfin est éclairé par la lumière crue d’un matin tout neuf.
Un livre magnifique, la condition humaine vue sous l'angle de la violence et de la douleur. L'inventaire fait par une femme remarquable d’une collection gigantesque d'armes et de documents sur la guerre. Un parcours à mi-chemin entre rêve et cauchemar.
Aaliya consacre depuis toujours l’essentiel de son temps aux livres. C’est dans son vétuste appartement du centre de Beyrouth, qu’elle se réfugie et tente d’échapper à la barbarie d’un conflit.
Un homme devient subitement aveugle. Il est la première victime d’une horrible pandémie. José Saramago va tirer, avec l’immense talent qu’on lui connaît, tous les fils de cette « pelote ». Il va nous donner à voir et surtout ne rien conclure à notre place.