A propos de « Injuriez-vous », de Julienne Flory, La Découverte.
J'ai eu l'occasion de dire, dans une chronique précédente, que j'aimais les injures, les jurons et autres gros mots. Le livre de Julienne Flory me donne une putain d'occasion de m'adonner à cette passion perverse. Et m'explique même pourquoi c'est foutrement recommandé.
Le football est un peu à l'image de la vie du célèbre dribbleur Garrincha, "un perpétuel match entre équilibre et chute". Hubert Artus parvient avec beaucoup d'esprit et de documentation à rendre les parts d'ombre et de lumière qui composent ce jeu tellement humain qu'est le foot.
C’est un livre sur les mensonges. Des mensonges gros et gras comme des rats trop bien nourris. Des mensonges que l’on creuse avec des silences, avant de les combler à l'aide de grands discours.
Tandis qu'en France depuis déjà quelques années, nous avons quitté les territoires hallucinés de la cinquième république pour entrer dans le triste champ rituel du passage à l'acte et du meurtre de masse sous bannière terroriste, n'est-il pas tout à fait étrange de lire un livre au titre douteux ?
Chronique sur le football de Hubert Artus, « Galaxie Foot ». J'ai appris beaucoup de choses dans ce livre. Ce qui m'a intéressé, c'est de voir toute la violence qui existe dans le football. Et aussi, j'ai été surprise par la violence des Etats envers les footballeurs qui ont des qualités sportives.
C’est un livre sur les mensonges. Des mensonges gros et gras comme des rats trop bien nourris. Des mensonges que l’on creuse avec des silences, avant de les combler à l'aide de grands discours...
«Vers la guerre des identités ? De la fracture coloniale à la révolution ultranationale». Les directeurs de cet ouvrage ont invité une vingtaine d'auteurs, sociologues et historiens pour la plupart, tous auteurs d'études sur la question des identités en France postcoloniale, à livrer, en 10-20 p., une contribution destinée à éclairer la question-titre. Note de lecture.
«Boy, Snow, Bird» est une histoire de femmes - et de quelques hommes -, aux États-unis, dans les années 1950. Dans son roman, Helen Oyeyemi distille quelques réflexions bien senties sur la condition des femmes. Sur le racisme envers les Noirs et son corollaire, la fascination pour les Blancs. Sur la vie conjugale et ses écueils. Sur la tragédie d'une vie au destin brisé.
Nul n'est un ange en temps de guerre.... De la même manière qu'on sauve les phoques et les baleines, on prétend sauver aujourd'hui les Syriens. Une chronique de livre dans le cadre de l'édition Des Livres et Nous.
« Nous voulions, collectivement, comprendre comment nous en sommes arrivés là ». Cette phrase pourrait être le mot d'ordre de l'ouvrage-collectif "Vers la guerre des identités?". Une première adresse détournée tout à la fois aux lecteur.rice.s mais également à cet adage médiatique et politicien du « qui comprend excuse ». Tentative de saisie en quelques remarques, dans le cadre de l'édition Des Livres et Nous.