Sous le titre "Pour défendre sa souveraineté et son indépendance en Océanie la France recolonise-t-elle la Nouvelle-Calédonie ?
L’accord de Nouméa et l’axe géopolitique indo-pacifique", Hamid Mokaddem chercheur indépendant qui vit et travaille en Nouvelle-Calédonie a publié ce texte à la veille du référendum.
Il en a fait une mise à jour au lendemain du scrutin en rajoutant un chapeau.
Devant les sénateurs, Édouard Philippe a réaffirmé mardi 16 octobre l’impartialité de l’État quant au référendum d’autodétermination prévu le 4 novembre. Une position confortable dans la mesure où le résultat est couru d’avance : la Kanaky ne sera pas indépendante au lendemain du référendum. Un résultat déjà contenu en creux dans les accords de Nouméa en 1998, et de Matignon en 1988.
Dimanche, 175 000 électrices et électeurs de la Nouvelle-Calédonie décideront si leur archipel du Pacifique restera dans le giron français, avec son statut particulier, ou s’il accédera à l’indépendance et à la pleine souveraineté. Avec en toile de fond, un puissant voisin, la Chine et une richesse naturelle, le nickel qui intéresse aussi… la Suisse.
À deux mois de la tenue du référendum, il n’est pas inutile de faire le point sur la situation pré-réfendaire. Nous passons en revue quelques questions : le maintien du corps électoral gelé après le 4 novembre, les conditions de vote, les sondages, appels à la non-participation, nouvelle réglementation de la vente des armes, désindexation des salaires…